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mercredi 5 janvier 2011

article midi libre de Mercredi 5 Janvier


Lundi soir, les parents d’élèves de l’école de Saint-Étienne- Vallée-Française ont choisi d’arrêter la classe alternative mise en place à la rentrée de septembre. « On a toujours mis en avant trois priorités, explique Jean-Pierre Hours, l’instituteur retraité qui a assuré les cours jusqu’en décembre. Protéger les enfants - on l’a toujours fait, notamment en changeant d’instituteur lorsque l’inspecteur d’académie a menacé de redoublement - ; faire preuve de solidarité entre parents, et préserver le bon fonctionnement de l’école. À partir du moment où cela posait un problème à ce niveau-là, on a décidé d’arrêter notre action. »

Lundi soir, les parents ont donc tenu une réunion pour décider de la suite des événements. « Dans un premier temps, il n’y a pas eu de mouvement de remise en
cause. Mi-décembre, le changement d’instit a posé quelques problèmes avec les enseignants, poursuit Jean-Pierre Hours. Et puis l’inspection académique a mis un veto pour l’utilisation des cahiers et des livres. On s’est réorganisé, mais on a finalement préféré dire stop. Les enfants doivent continuer dans la classe normale pour ne pas mettre en danger le fonctionnement de l’école. »

Hier matin, ils ont tout remis en place, comme si de rien n’était. « On a rangé la classe, remis les bureaux, sans rajouter de travail aux instituteurs, et les enfants ont repris les cours à 9 heures. » C’est donc un double sentiment qui règne chez les parents d’élèves. De la déception de ne pas avoir pu aller au bout de leur combat, ou du moins de ne pas avoir tenu jusqu’à la date symbolique de la carte scolaire. Mais aussi une certaine satisfaction. Celle « d’avoir eu le courage de dire non face aux fermetures de classes. Mais nous ne voulions pas une seule seconde que les enfants puissent pâtir de ce qui s’est passé », affirme Jean-Pierre Hours. Pourtant, les parents d’élèves ont toujours en travers les déclarations de François Lacan. « Le chantage au redoublement est quelque chose de honteux, s’insurgent-ils. On ne peut pas imposer des pressions comme cela aux enfants. Nous, les adultes, on a le recul, mais pas eux. »

Quant à leur détermination, elle ne semble pas émoussée par cette fin de combat. Si l’ancien instituteur avoue que certains d’entre eux auront besoin de quelques jours pour se remettre de ces longs mois de défi, « d’autres actions moins consensuelles sont possibles, prévient-il. On a de l’expérience. Et puis il y a beaucoup de solidarité. On va insister dans le cadre du collectif pour l’amélioration de l’école en milieu rural. » Si les choses sont rentrées dans le rang à l’école de Saint-Étienne, la suite de l’année scolaire s’annonce mouvementée pour les parents d’élèves.



Luc CRESPON-LHÉRISSON

Radio Totem parle également de notre action. Taper Radio Totem,Lozère, le journal de ce matin 6h30. Je n'ai pas écouté celui de 8h30.

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