Bonjour à tous,

parents d'éleves, amis de l'école...



Un espace créé pour vous informer de toutes les actions faites, pour sauver l'école de notre village.



mardi 15 février 2011

le blog de l'association des parents d'élèves du collège

http://apecollegesevf.zeblog.com/

Cathy Baules souhaite que l'information concernant l'ensemble du système éducatif de notre territoire circule et soit accessible au plus grand nombre. Cela peut aider les parents des enfants de CM2 à mieux comprendre le fonctionnement du collège, et les élèves de CM2 ont par ce moyen un premier contact avec leur futur établissement.

Si enfin cela pouvait créer de la solidarité entre parents d'élèves primaire/collège pour mieux défendre notre système éducatif!
Jean Pierre

samedi 12 février 2011

Colloque sur l'éducation. Article 5



Dernière intervention.

Pierre Souin,maire d'une commune rurale des Yvelines, directeur d'une école à trois classes, vice président de la fédération nationale pour l'école rurale, et un second intervenant abordent le thème:
la politique nationale pour l'éducation et ses effets sur l'éducation en milieu rural.

Un exemple tout d'abord pour nous déconseiller de donner aux communautés de communes la compétence "éducation". Si la communauté vote un regroupement d'écoles sur un grand centre (exemple donné regroupement de toutes les écoles de la communauté, plus de 300 élèves), une commune qui voudrait conserver son école n'a aucun moyen juridique de se défendre.

Ensuite, des projets de lois, des minutes du sénat, des interventions de députés, les orientations de l'Europe illustrent fort bien les attaques incessantes contre le système éducatif, tant au niveau Français qu'Européen. Diminition de postes par regroupement d'écoles, textes favorables à l'enseignement privé, appels de plus en plus fréquents à des personnels non éducation nationale pour les remplacements, mise en concurence des établissements, école à deux vitesses, transfert de charges sur les collectivités locale.....La liste est interminable.

Comme tous les autres services publics, l'école doit devenir une marchandise que l'on donnera au secteur privé.
Sainte Enimie, on a pensé à vous.....

Un colloque de grande qualité, qui à chaud m'inspire quelques remarques.

Par rapport au personnel éducation nationale.
Qu'un IA collabore, (je reprends le mot de l'ancien inspecteur de Lyon dont le courrier est sur le blog)et applique bêtement les directives nationales ne me surprend pas. On ne le nomme pas pour ses qualités professionnelles, mais pour sa capacité à obéir. Pourtant il est des exceptions, et avant notre actuel IA le dialogue était possible avec son prédécesseur (pour notre école).
Qu'un inspecteur (une inspectrice) ait le même comportement ne m'étonne pas plus que pour l'IA, même si au cours de ma carrière j'ai parfois eu une toute autre opinion de mes inspecteurs.
Qu'un conseiller pédagogique, un enseignant accepte avec la même docilité cette casse du service public me révolte profondément. Nous avons souffert à Saint Etienne de la passivité du corps enseignant et des syndicats. Jusqu'où faudra-t-il aller pour qu'enfin, comme l'enseignante à l'Espérou, comme à saint Etienne, comme Jurs au Collet, comme à Sainte Enimie, que faudra -t-il pour qu'enfin on se fédère pour pousser un grand NON !!!!!!!

Au niveau des élus..Monsieur le maire de Saint Etienne vallée Française était absent et non représenté. Pourtant dans sa profession de foi le collège et l'école étaient la première de ses préoccupations. Quelle tristesse pour ceux qui lui ont fait confiance, et quelle richesse pour les trois élus, Nadou, Michel et Jean Pierre qui ont participé à cette journée. N'oublions pas Mygline, en petite forme que la chaise a maintenu jusqu'au bout.

Un dernier mot, hors colloque..Lundi dernier, l'enseignante Marie Noëlle recevait les parents pour donner les résultats des évaluations de CM2 Les parents entrant dans la salle apercurent l'inspectrice, le conseiller pédagogique (et bien Oui....navrant) et l'enseignante.On devinait dans les propos: " Maintenant que vos enfants sont rentrés dans le droit chemin, que vous êtes devenus de bons toutous, vous avez eu droit aux évaluations...et vous allez obéir" manque d'organisation de notre part, mais on avait l'assemblée générale du foyer rural à la même heure....Mais les parents, vous auriez du quitter la salle...Dommage.
Par contre, les enfants de la classe alternative, ils ont de bons résultats...

Texte et photos Jean Pierre HOURS

colloque sur l'éducation . Article 4



Seconde intervention:

Paul Robert, principal du collège d'Uzes, et Rémi Catéres présentèrent le système éducatif Finlandais. Présent à 90 % en zone rurale, il obtient selon le classement mondial PISA réalisée par l'OCDE une excellente seconde place, tandis que la France se situe au dessous de la moyenne à la 22 ème place.(source article Politis)

L'état donne aux communes(environ 400 sur tout le territoire) une somme pour subvenir à l'éducation.Chaque commune, soucieuse de satisfaire ses électeurs, rajoute à cette somme d'autres moyens financiers. Plus le territoire rural est en perte de population, plus la commune investit dans l'école pour conserver ses habitants.
Les photos prises dans les établissements surprennent par la qualité des salles, du matériel, par les effectifs réduits, et par la liberté dont disposent les enfants, ce qui serait impensable en France. Ces effectifs réduits permettent à l'enseignant et aux élèves d'entretenir une relation de confiance qui transparaît dans chaque cliché.

Ce système éducatif, s'il donne de bons résultats permet également de gommer très fortement les inégalités sociales dans le cursus scolaire des enfants, alors que "le système Français se singularise par de fortes inégalités, de l'injustice de classe, une école de plus en plus inégalitaire, une école qui ne tire plus les élèves vers le haut mais se contente de les trier".(politis duN° 1137 page 16 et suivantes) . Un moment de rêve suivi d'une douche froide au cours de la troisième intervention. On allait parler de l'avenir du système éducatif Français.

Photos des intervenants.

Texte et photos Jean Pierre HOURS

colloque sur l'éducation. Article 3





Pour l'après midi, trois interventions étaient prévues.

Tout d'abord Michèle Manoa, conseillère générale de Barre et maire de Sainte Croix intervint sur le thème des collectivités territoriales et l'éducation sur leur territoire,les souhaits, possibilités, contraintes et initiatives à prendre.

A partir du courrier rédigé par son conseil municipal à l'occasion de l'EDUCATHLON, elle reprit les principaux thèmes qui avaient été le fil conducteur de cette manifestation. Elle insista sur le rôle primordial de l'école dans le développement économique de notre territoire, sur la spécificité de leur regroupement pédagogique, sur la création d'emplois (trois pour l'école primaire de Sainte Croix et un effort du budget communal de 55 000 €), sur l'investissement des élus et des enseignants dans le bon fonctionnement de ce regroupement, et sur le rôle primordial de l'association des parents d'élèves, organisatrice de la garderie.
L'école, un élément créateur de lien social.
Excuse moi Michèle de faire un résumé aussi supperfiel et incomplet de ton intervention.

Texte et photos Jean Pierre HOURSx

colloque sur l'éducation. Article 2








En fin de matinée l'ensemble des participants devait réfléchir sur le thème "comment renforcer le lien entre l'éducation en milieu rural et son environnement dans le cadre d'un développement durable de notre territoire".

Jurs avait préparé de grandes feuilles disposées sur les tables et par groupes de quatre nous devions noter nos remarques sur les trois éléments soumis à notre reflexion: économique...Social....environnemental.

A midi trente un repas composé uniquement de produits du terroir cévenol était proposé aux participants, et les débats informels continuèrent autour de la soupe, de la charcuterie et des patisseries cévenoles.

A noter la présence à ce colloque de l'instit de la classe sauvage de l'Espérou qui comme nous, retraitée avait repris du service pour essayer de maintenir la classe unique du village. Avec du recul, elle se souvient d'un feuilleton très difficile compte tenu des pressions de la gendarmerie, en particulier de l'inspecteur de l'éducation, qui comme pour nous, ne songeait qu'à être le collaborateur zélè de sa hiérachie. Mais elle reste très fière d'avoir eu le courage de s'opposer à cette politique de démantèlement du service d'éducation nationale.(sur la seconde photo gravant sur le papier ses reflexions).

Texte et photos Jean Pierre HOURS

colloque sur l'éducation à Saint Michel de Dèze. Article 1





Ce Samedi 12 Février s'est tenu à Saint Michel de Dèze le second colloque sur l'éducation en milieu rural. De nombreuses collectivités et associations sont à l'origine de cette rencontre qui a rassemblé plus de cinquante personnes:conseillers municipaux, maires, président de communauté de communes, conseillers généraux, parents d'élèves, enseignants, syndicalistes........

Pour plus de clarté au niveau du texte et des photos, plusieurs articles pour résumer les interventions. Un compte rendu plus complet des actes du colloque sera réalisé par la communauté de communes de la vallée longue avec les associations de parents d'élèves.

Après le discours d'ouverture du colloque par Alain Louche, président de la communauté de communes de la vallée longue, les participants se sont répartis en deux groupes de travail:
-Atouts, faiblesses, menaces et opportunités pour nos écoles maternelles et primaires et les "13 leviers pour la qualité de l'éducation en milieu rural" quels objectifs en tirer pour les prochaines années ?
- Atouts, faiblesses, menaces et opportunités pour nos collèges et les "13
leviers pour la qualité de l'éducation en milieu rural" : quels objectifs en tirer
pour les prochaines années ?

A la fin du travail des commissions, les participants devaient à l'aide de gommettes rouges classer par ordre de priorité les 13 leviers pour l'amélioration de la qualité de l'enseignement en milieu rural.

Résumé et photos: Jean Pierre HOURS

vendredi 4 février 2011

un proviseur rend ses palmes académiques

Michel ASCHER
Proviseur honoraire
Lille le 22 décembre 2010.
Monsieur le Ministre,
Le 25 juillet 1996,M.François Bayrou,ministre de l'Education Nationale
de l'époque, a signé mon diplôme d'accés au grade de Chevalier dans
l'ordre des Palmes Académiques.
Le 1er octobre 2004,M.François Fillon,ministre de l'Education Nationale
de l'époque a signé mon diplôme d'élévation au grade d'officier dans
l'ordre des Palmes Académiques
Je reçus cette distinction comme un honneur et comme la reconnaissance
d'un travail accompli dans des secteurs géographiques variés,souvent
défavorisés (Roubaix,Louvroil,Tourcoing,Sec1in).
Dans ces différents postes,d'abord comme principal,puis comme
proviseur,je me suis toujours attaché à tout mettre en oeuvre pour offrir
aux élèves accueillis la meilleure formation possible.
Pour ce faire, j'ai travaillé en lien étroit avec les différentes équipes
pédagogiques pour que la prise en compte des élèves en difficulté soit
une réalité et que des conditions décentes d'encadrement soient
respectées.
Aujourd'hui quand je découvre que les Recteurs des Académies se
verront attribués une prime allant de 15000 à 22000€ par an s'ils
parviennent à supprimer le plus de postes possible ou,mieux encore, s'ils
osent fermer purement et simplement une dizaine d'établissements par
Académie,je ne peux rester sans réaction devant un tel cynisme.
C'est pourquoi, mon indignation étant à son comble, je ne souhaite plus
que mon nom reste lié plus longtemps à cette distinction dans l'ordre des
Palmes Académiques.
Tout au long de ma carrière passée à l'Education Nationale il m'est arrivé
de ne pas être en accord avec telle ou telle orientation générale de
l'institution, mais le débat existait encore et des solutions pouvaient
parfois être trouvées.Aujourd'hui, seule la logique comptable a droit de
cité et le passage en force est la règle de conduite qui,seule,semble
pouvoir être retenue.
Nos concitoyens,à qui de plus en plus d'efforts sont demandés, ne
pourront que se sentir une fois de plus humiliés par ce geste scandaleux
et hautement symbolique d'un pouvoir qui met l'argent au dessus de tout.
Rétribuer un représentant de l'Etat sur sa capacité à détruire encore plus
le service public d'Education est un acte qui vous déshonore totalement.
Voilà pourquoi j'ai décidé de vous renvoyer mes diplômes de Chevalier
et d'Officier des Palmes Académiques.
Par votre mépris et votre cynisme vous humiliez tous les personnels de
l'Education Nationale qui n'en peuvent plus de devoir accomplir leur
mission dans des conditions que votre politique à très court terme rend de
plus en plus déplorables.
Je ne peux, Monsieur le Ministre que vous transmettre l'expression de
ma très profonde tristesse.

mardi 1 février 2011

Courrier d'un ancien inspecteur de l'éducation nationale

colloque de Saint Michel de Dèze

Formulaire d’inscription pour le rencontre-colloque
« L’Education en milieu rural aujourd’hui. Et demain ? »
du 12 février 2011 à St. Michel de Dèze
La participation à ce colloque est gratuite, mais l’inscription est obligatoire pour la qualité
de l’organisation.
Inscrivez-vous en renvoyant ce bulletin complété à :
La Communauté de Communes de la Vallée Longue et du Calbertois
Courriel : ccvalleelongue.calbertois@wanadoo.fr,
Courrier : 48160 Le Collet de Dèze.
Nom :
Prénom :
Adresse :
Code Postal et Ville :
Courriel :
S’inscrit pour :
Je suis :
Merci de m’envoyer :
Les 13 leviers pour la qualité de l’éducation en milieu rural.
Les actes du colloque « L’Education en milieu rural aujourd’hui. Et demain ? » de
2010.
Enseignant ou professeur dans l’établissement : ……………………………
Autre fonction dans l’éducation : ………….…………à……………………
Elu(e) (mandat : ……………………………................................................)
Parent d’élève (établissements concernés : ………………………………..)
Autre (préciser s.v.p : ………………………………………………………)
L’atelier du matin sur nos écoles élémentaires
L’atelier du matin sur nos collèges
Le buffet de 12 h. 30 (une participation de 5 euros vous
sera demandée sur place)
Les interventions et débats de l’après-midi
INVITATION
Samedi 12 février 2011
Rencontre-colloque :
« L’éducation en milieu rural
aujourd’hui. Et demain ? »
Ateliers (de 9 h.30 à 12 h. 30)
Buffet de produits locaux
Intervenants extérieurs (de 13 h.45 à 16 h.)
Discussion et table ronde (de 16 h. à 18 h.)
Salle Polyvalente,
48160 St. Michel de Dèze
(proche de la Route Nationale 106, à mi-chemin entre Alès et Florac)
Organisé par :
Communauté de Communes de la Vallée Longue et du Calbertois en
Cévennes ;
Communauté de Communes de la Cévenne des Hauts Gardons ;
Agenda 21 Galeizon, Vallée Longue – Calbertois,Pays
Grand’Combien ;
Association de Parents d’Elèves « Avenir et Education en
Cévennes » ;
Association de Parents d’Elèves du collège de St. Etienne Vallée
Française
En partenariat avec la Fédération des Conseils de Parents d’Elèves en
Lozère (FCPE 48) et la Fédération Nationale pour l’Ecole Rurale.



L’éducation en milieu rural fait débat !
En 2010, le colloque « L’Education en milieu rural aujourd’hui. Et demain ? » a permis
d’échanger sur les atouts et les spécificités de l’éducation dans notre territoire1.
C’est avec grand plaisir que nous vous invitons à approfondir et élargir ces réflexions lors
du Rencontre-Colloque 2011 en échangeant avec élus, enseignants, professeurs, parents
d’élèves afin de définir quelles initiatives nous pourrions prendre pour maintenir et faire
évoluer l’éducation en milieu rural.
Lors de cette édition 2011, la matinée sera consacrée à des ateliers : les échanges viseront
à faire émerger des propositions pour faire avancer au quotidien nos écoles et nos collèges.
Un buffet de produits locaux permettra un échange informel.
Ensuite des intervenants extérieurs aborderont d’autres aspects de l’éducation en milieu
rural :
- les liens entre collectivités locales et éducation,
- l’importance de l’éducation et d’autres services publics pour le développement de
nos villages et notre territoire,
- les incidences de la politique gouvernementale sur l’éducation en milieu rural et
- une comparaison de l’éducation en France avec celle de la Finlande, pays qui
consiste à 90 % en milieu rural
sont autant de sujets ouvrant le débat qui suivra pour faire évoluer l’éducation en milieu
rural dans l’intérêt de nos enfants, de nos villages et de nos territoires.
Cette initiative se place dans le cadre de la mobilisation depuis plusieurs années
(manifestations, appels des élus, initiatives des parents, l’Educathlon, etc.) contre les
fermetures de classes et la diminution des moyens pour l’éducation en Cévennes.
La qualité de l’éducation en milieu rural est un atout pour nos enfants, pour nos villages et
pour notre territoire. Nous voulons la faire évoluer et nous nous opposons fermement
contre le démantèlement de ce service public par une approche purement mathématique et
économique.
Cette rencontre-colloque est ouverte à toutes et tous, intéressés par l’éducation en milieu
rural en général et à l’éducation en Cévennes en particulier.
La participation est gratuite, l’inscription par le bulletin ci-joint est nécessaire pour un bon
déroulement de cet événement.
Pouvons-nous compter sur vous le 12 février ?
Les organisateurs
Pour toute question concernant ce rencontre - colloque vous pouvez vous adresser au
coordonnateur : Jur JACOBS, mail : ape-aec@la-combe.com, tél. 04 66 45 52 43
1 Les échanges de 2010 ont abouti à « 13 leviers pour la qualité de l’éducation en milieu rural » qui seront
discutés pendant les ateliers du matin. Vous pouvez obtenir ce document ainsi que les actes du colloque 2010 en
contactant le coordonnateur du colloque ou en cocher la case dans le formulaire d’inscription.
Programme du deuxième rencontre-colloque
« l’Education en milieu rural aujourd’hui. Et demain ? »
(samedi 12 février Salle Polyvalente de St. Michel de Dèze)
Première partie : ateliers du matin
9 h. 30 : Accueil des participants au programme de la matinée.
10 h. – 11 h. 30 : Deux ateliers en parallèle :
- Atouts, faiblesses, menaces et opportunités pour nos écoles maternelles et
primaires et les "13 leviers pour la qualité de l'éducation en milieu rural" :
quels objectifs en tirer pour les prochaines années ?
- Atouts, faiblesses, menaces et opportunités pour nos collèges et les "13
leviers pour la qualité de l'éducation en milieu rural" : quels objectifs en tirer
pour les prochaines années ?
11 h. 30 : Atelier « l’éducation en lien avec son environnement ».
12 h. 30 : Buffet préparé avec des produits locaux (participation au frais 5 €).
Deuxième partie : intervenants extérieurs et table ronde
13 h. 45 : Accueil des participants au programme de l’après-midi
14 h. : « L’éducation en milieu rural en débat »
avec des intervenants extérieurs
Les collectivités territoriales et l’éducation sur leur territoire :
souhaits, possibilités, contraintes et initiatives à prendre
(par Michèle Manoa, Maire de Ste Croix Vallée Fr., Conseillère Générale
en Lozère, membre de la CDEN de la Lozère – sous réserve de disponibilité) ;
Le rôle de l’éducation et d’autres services publics dans le
développement socio-économique des communes rurales
(par Jean Milési, vice-président du Conseil Général de l'Aveyron,
président de la Commission sur les Services Publics, maire de Mélagues);
L'éducation en milieu rural en Finlande, quelles pistes pour la
France ?
(par Paul Robert, Principal du collège Lou Redounet à Uzès, auteur du
livre "La Finlande : un modèle éducatif pour la France ? Les secrets de la
réussite", 3ième édition nov. 2010, ESF-éditeur)
La politique national pour l’éducation et ses effets sur
l’éducation en milieu rural
(par Pierre Souin, maire d'une commune rurale dans l'Yvelines,
enseignant, vice-président de la Fédération Nationale pour l'Ecole Rurale).
16 heures discussion
17 heures table ronde sur les conclusions à tirer de cette journée, suivi d’un apéritif offert

vendredi 7 janvier 2011

réunion du collectif des parents le 7 Janvier



Les parents d'élèves se sont réunis le vendredi 7 Janvier. Parmi les sujets abordés, on a parlé de la classe alternative, des contacts avec les médias et d'autres villages qui envisagent de mettre en place une classe alternative si une mesure de carte scolaire les menace. On a ensuite parlé des actions à venir, que certaines personnes vont préparer.
Enfin dans le cadre de l'école, et compte tenu des propos tenus par l'IA au cours de la réunion du 9 Décembre, les parents vont se renseigner sur la nouvelle organisation pédagogique de l'école promise par l'inspectrice, et ensuite sur les moyens qu'a promis l'IA (brigade...) pour soit disant, "remettre les enfants de la classe alternative au niveau". Après ses menaces, qu'il soit à la hauteur de ses engagements.

mercredi 5 janvier 2011

Un commentaire fort sympatique

Votre attention et votre dévouement à la qualité de l'enseignement prodigué aux enfants a été et reste exemplaire.
La lutte qu'il vous a fallu mener lorsque l'Académie comme la Mairie de Saint Etienne Vallèe Française ont choisi d'ignorer la qualité des enseignements, porte témoignage des capacités d'initiatives, d'intelligences individuelles et/ou collectives, rares aujourd-hui.
Vous avez prouvé que des femmes et des hommes par leurs qualités humaines, leurs diversités , sont capables de se mobiliser durablement, au delà de tout clivage, pour donner du sens à l'avenir de leur enfants, donc de tous.
Merci encore et Bravo, l'arrêt imposé est une preuve de responsabilité et de courage, mais vous avez ensemencé un terrot régional qui devrait produire des fruits. Sans ces semences nos territoires ne pourront survivre, car les enfants en disparaîtront.

article midi libre de Mercredi 5 Janvier


Lundi soir, les parents d’élèves de l’école de Saint-Étienne- Vallée-Française ont choisi d’arrêter la classe alternative mise en place à la rentrée de septembre. « On a toujours mis en avant trois priorités, explique Jean-Pierre Hours, l’instituteur retraité qui a assuré les cours jusqu’en décembre. Protéger les enfants - on l’a toujours fait, notamment en changeant d’instituteur lorsque l’inspecteur d’académie a menacé de redoublement - ; faire preuve de solidarité entre parents, et préserver le bon fonctionnement de l’école. À partir du moment où cela posait un problème à ce niveau-là, on a décidé d’arrêter notre action. »

Lundi soir, les parents ont donc tenu une réunion pour décider de la suite des événements. « Dans un premier temps, il n’y a pas eu de mouvement de remise en
cause. Mi-décembre, le changement d’instit a posé quelques problèmes avec les enseignants, poursuit Jean-Pierre Hours. Et puis l’inspection académique a mis un veto pour l’utilisation des cahiers et des livres. On s’est réorganisé, mais on a finalement préféré dire stop. Les enfants doivent continuer dans la classe normale pour ne pas mettre en danger le fonctionnement de l’école. »

Hier matin, ils ont tout remis en place, comme si de rien n’était. « On a rangé la classe, remis les bureaux, sans rajouter de travail aux instituteurs, et les enfants ont repris les cours à 9 heures. » C’est donc un double sentiment qui règne chez les parents d’élèves. De la déception de ne pas avoir pu aller au bout de leur combat, ou du moins de ne pas avoir tenu jusqu’à la date symbolique de la carte scolaire. Mais aussi une certaine satisfaction. Celle « d’avoir eu le courage de dire non face aux fermetures de classes. Mais nous ne voulions pas une seule seconde que les enfants puissent pâtir de ce qui s’est passé », affirme Jean-Pierre Hours. Pourtant, les parents d’élèves ont toujours en travers les déclarations de François Lacan. « Le chantage au redoublement est quelque chose de honteux, s’insurgent-ils. On ne peut pas imposer des pressions comme cela aux enfants. Nous, les adultes, on a le recul, mais pas eux. »

Quant à leur détermination, elle ne semble pas émoussée par cette fin de combat. Si l’ancien instituteur avoue que certains d’entre eux auront besoin de quelques jours pour se remettre de ces longs mois de défi, « d’autres actions moins consensuelles sont possibles, prévient-il. On a de l’expérience. Et puis il y a beaucoup de solidarité. On va insister dans le cadre du collectif pour l’amélioration de l’école en milieu rural. » Si les choses sont rentrées dans le rang à l’école de Saint-Étienne, la suite de l’année scolaire s’annonce mouvementée pour les parents d’élèves.



Luc CRESPON-LHÉRISSON

Radio Totem parle également de notre action. Taper Radio Totem,Lozère, le journal de ce matin 6h30. Je n'ai pas écouté celui de 8h30.

mardi 4 janvier 2011

Réunion du Lundi 3 Janvier

Ce Lundi 3 Janvier, après plus de quatre mois de lutte,
les parents d’élèves de Saint Etienne Vallée Française décident de mettre un terme à la classe alternative…

Après les menaces de l’inspecteur d’académie qui avait décidé de faire plier le collectif en assurant que les enfants qui allaient entrer en 6ème devraient redoubler, les parents avaient décidé le 10 Décembre de mettre dans la classe alternative les enfants du cycle II, pour qui le chantage au redoublement était impossible. Commencée deux jours avant les vacances de Noël, la classe a continué le Lundi de la rentrée, avec Sylvette comme enseignante, Jean Pierre intervenant le matin avant la récréation pour la leçon de lecture avec les CP. Une réunion était prévue pour le Lundi soir.

Si la mise en place de la classe alternative à la rentrée s’était effectuée sans problème majeur avec les enseignantes de l’école, le changement de cycle ces derniers jours posait au sein de l’école des difficultés : certaines que nous comprenions, et d’autres plus difficiles à accepter. Par correction vis-à-vis des enseignantes, en particulier par rapport à leur hiérarchie, nous ne rentrerons pas dans le détail.

Du côté de l’inspection, depuis le jour de la rentrée, l’intérêt de l’enfant ne compte pas, et seule importe l’obstination de l’IA pour faire cesser cette classe alternative, qui n’est rappelons le que la conséquence de sa politique de casse du service public d’éducation…..les prochains jours avec la carte scolaire montreront plus encore la réalité de ce constat affligeant. Dans ce rapport de force, l’inspectrice de Florac refuse que la directrice donne aux élèves leurs cahiers de classe, les fichiers de mathématiques, les manuels utilisés, tout matériel scolaire pourtant payé par les communes, par l’argent des parents…Bref, elle fait tout pour empêcher les enfants de travailler. Tant pis pour eux. Nous aurions pu, sans problème, rentrer dans la classe, chaque parent récupérant ce qui appartient à son enfant. Responsables, nous avons décidé de ne pas le faire, car il ne nous était pas difficile de nous procurer autrement livres, fichiers et cahiers nécessaires.

Alors au cours notre dernière réunion, les parents, nombreux, ont fait un triste bilan.
● Un maire et ses quatre conseillers qui ne soutiennent pas les parents.
● Une équipe enseignante qui abandonne sa réserve précédente.
●Un inspecteur d’académie et son inspectrice de circonscription qui détruisent sans état d’âme l’éducation en milieu rural, et pour qui l’enfant peut être utilisé pour faire craquer des parents qui se battent pour défendre la qualité de l’enseignement.
● Nos députés qui sont soit disant de fervents défenseurs de la ruralité et qui votent pourtant la fermeture de 16 000 postes d’enseignant chaque année, malgré des effectifs en hausse. Ils sont moins zélés pour modifier le calcul de leur retraite, ou la justification de leur patrimoine.

Comme pour le cycle III, craignant que leurs enfants soient pénalisés par une action qu’ils jugent cependant juste et légitime, ils ont décidé après 9 mois de lutte (depuis le mois d’Avril) de mettre un terme à la classe alternative. Ils se réservent pour d’autres actions, probablement moins consensuelles. Tous les parents reconnaissent la qualité de leur action, et ils en sont fiers. Enseignants et élus devraient eux aussi être fiers d’avoir dans la commune des parents aussi motivés pour l’école. Des parents rappelons le, qui par leurs actions associatives au sein des « amis de l’école » permettent que soient financées des actions éducatives qui ne pourraient jamais se dérouler sans eux : piscine par le financement des transports en car et l’aide indispensable des parents pour la surveillance de l’activité, idem pour les regroupements des classes maternelles de la vallée, pour les journées anglais, Occitan, USEP (selon les dates), ce sont les parents qui paient le car. Idem pour certains achats de matériel éducatif, de jeux pour la cour de l’école. Et que dire des voyages scolaires, des milliers d’euros payés chaque année par les « amis de l’école », et plus encore pour le voyage à Paris, en Auvergne.
Plus de dix mille euros pour l’école pour l’année scolaire 2009/2010.
Et ce sont ces parents que l’on voudrait faire passer pour des irresponsables !


Nous n’avons pas pour le moment obtenu satisfaction, mais notre combat n’est pas fini, et se continuera autrement, sur Saint Etienne, mais également dans le cadre du collectif pour la qualité de l’enseignement en milieu rural, au moment de la carte scolaire…Et n’oublions pas que la décision du tribunal administratif n’est toujours pas connue.
Et surtout nous sommes persuadés que ce combat n’a pas été vain. Comme l’explique Stéphane Hessel, « ce qui est important c’est d’agir, d’avoir la faculté d’indignation et l’engagement qui en est la conséquence ».

Un grand merci à tous ceux qui nous ont pour un instant suivi, accompagné, soutenu, conseillé. Nous restons à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

Le collectif des parents d’élèves de Saint Etienne Vallée Française


http://parentssevf.blogspot.com/