Bonjour à tous,

parents d'éleves, amis de l'école...



Un espace créé pour vous informer de toutes les actions faites, pour sauver l'école de notre village.



mardi 30 novembre 2010

Réunion des parents ce mardi 18h00

Nous avons fait le compte rendu de l'entretien avec l'IEN de Florac.
Suite au refus de l'IEN de prendre en considération nos revendications, les déceptions sont percevables mais le moral est toujours là et on entend ici et là "après presque trois mois on ne va surtout pas s'arrêter là!"
La décision est prise d'envoyer un courrier dès le lendemain à plusieurs interlocuteurs (IA, préfecture, conseil général, députés, sénateur...pour leurs faire comprendre qu'en s'asseyant tous autour d'une table on trouverait peut être un arrangement et que notre volonté n'est pas de faire perdurer cette action dans le temps.

Dans un autre temps et en attendant les réponses nous avons prévus plusieurs actions de coordination dans les quinze prochains jours. La première sera pour jeudi ou vendredi, choisissez!

Réunion avec l'IEN de Florac

Nous avons eu un rendez vous lundi soir avec l'IEN de Florac où un représentant de la vallée longue, une de florac et deux de St Etienne VF étaient reçu suite à l'éducathlon. Nous ne vous ferons pas de compte rendu je vous laisse l'imaginer. Bien que, une petite phrase de l'IEN: "Vous avez des effectifs privilégiés, 15 à 20 élèves par classe c'est exceptionnel"
sans commentaire

lundi 22 novembre 2010

Un article paru sur "laclasse.fr"

18/11/2010 - Sur demande des parents, un enseignant à la retraite assure une classe alternative. L'IA parle de classe sauvage.


Jean-Pierre Hours, enseignant à la retraite depuis six ans, assure depuis la rentrée de septembre 2010, une classe alternative, rassemblant neuf élèves de Cycle 3, dans le village de Saint-Etienne-Vallée-Française (Lozère). Cette initiative des parents d'élèves est intervenue suite à la décision de l'inspection académique de fermer la 3e classe de l'école maternelle-primaire de ce village de 500 habitants. Les parents réclament l'ouverture d'une classe par cycle. Actuellement, une classe accueille 22 élèves de maternelle. La seconde classe, qui devait accueillir 15 élèves du CP au CM2, ne compte plus que cinq enfants. Le 28 septembre 2010, le conseil municipal a pris une délibération mettant à disposition des parents d'élèves l'ancienne troisième classe ainsi que le matériel d'enseignement nécessaire et offre aux enfants de la classe alternative les mêmes services que ceux offerts aux enfants de l'école publique (cantine, garderie, ramassage scolaire). Le village accueille également le collègue du secteur (87 élèves et un internat). La Lozère a une densité de sept habitants par km2.

De son côté, François Lacan, inspecteur d'académique de la Lozère, parle de classe sauvage et dénonce un simulacre de pédagogie : l'enseignant est à la retraite et n'a plus de qualité pour enseigner, indique à l'AEF l'IA. Il estime que Jean-Pierre Hours n'est pas au courant des programmes de 2008 et n'a pas suivi la formation assurée par le rectorat de Montpellier pour une remise à niveau des enseignants sur les programmes. François Lacan regrette également que ces élèves ne bénéficient pas des partenariats culturels et sportifs qui existent habituellement dans une école.

Pour l'inspecteur d'académie, les enfant sont considérés comme absents et non scolarisés dans l'Education nationale, une situation qui pourrait déboucher sur le redoublement des élèves. Les parents hypothèquent l'avenir de leur enfant, déclare François Lacan qui parle de refus de l'école de la République. Il adressera un courrier aux parents d'élèves dans les prochains jours pour leur rappeler leurs responsabilités ainsi que les conséquences éventuelles de leur décision. L'IA indique : si la personne qui dit enseigner veut mettre en place une école privée sous contrat ou enseigner à domicile, il faut qu'elle suive les démarches.

Les parents se sont braqués dans une situation où ils font fi des décisions de justice, analyse François Lacan en faisant référence à la décision du 7 juillet 2010 du tribunal administratif de Nîmes. L'ordonnance déboute les parents d'élèves de leur demande d'annulation de la décision prise par l'inspecteur d'académie de supprimer le 3e poste d'enseignant.

C'est une classe strictement normale, où l'on travaille sur les fondamentaux. Je respecte les horaires et les programmes de l'Education nationale, explique à l'AEF Jean-Pierre Hours, instituteur de la classe alternative et conseiller municipal d'opposition de Saint-Etienne-Vallée-Française. Les enfants ont un bon niveau et n'auront aucun problème pour entrer en 6e. Pour Jean-Pierre Hours, il s'agit d'un combat pour l'école et non pas d'un combat politique. J'ai le sentiment que notre combat est juste et je ne me serais pas engagé dans cette action tout seul. Ce sont les parents qui sont venus me voir, détaille-t-il. Il estime avoir le devoir d'être très proche des parents pour les informer de ce qui se fait dans la classe, puisqu'il n'est pas soumis à l'autorité de l'inspection académique. Jean-Pierre Hours ne souhaite pas continuer toute l'année scolaire mais se dit prêt à le faire tant que les parents le soutiennent. Je ne veux pas que cela créée de dissension ou de fracture au sein du village, explique-t-il.

Jean-Pierre Hours rappelle que le précédent inspecteur d'académie de la Lozère avait laissé trois ans au village pour rétablir les effectifs. Or, le nouveau IA n'a pas attendu ces trois ans et a fermé une classe, alors même que les effectifs remontent, regrette l'enseignant. Un contrat moral dont François Lacan dit ne pas avoir de trace. Nos territoires sont d'une fragilité extrême et les écoles en sont le lien, défend l'enseignant. Une idée partagée par Gérard Crouzat, maire de Saint-Etienne-Vallée-Française. Ce dernier regrette cependant la méthode employée et aurait préféré attendre la réponse du tribunal administratif de Nîmes demandant la réouverture de la 3e classe du village. Il ne faut pas que les histoires d'adultes impactent les enfants, dit Gérard Crouzat. Je pensais qu'on pouvait négocier avec l'inspecteur d'académie car les effectifs n'étaient pas en diminution et que nous avons fait d'importants investissements dans l'école. Le village devrait également accueillir, dans les prochains mois, une crèche itinérante. Le maire indique que trois ou quatre élèves supplémentaires devraient intégrer l'école d'ici la fin de l'année 2010.

Pour défendre l'idée d'une école rurale d'excellence, une quinzaine d'écoles et deux collèges de deux vallées cévenoles, organisent un éducathlon. Après s'être rendu dans chacun des établissements, les parents d'élèves ont déposé un document rassemblant 13 leviers pour la qualité de l'éducation en milieu rural auprès de l'inspecteur d'académie et du préfet de la Lozère mardi 16 novembre. Nous demandons une école rurale d'excellence, explique Jean-Pierre Hours. Le premier levier repose sur une demande de concertation régulière et de coopération continue entre parents, corps d'enseignants et administrations puisque les enfants sont au cœur du système éducatif, indiquent les parents d'élèves. Ils demandent également que le temps de transport des élèves jusqu'à leur établissement soit inférieur à une demi-heure (le collège de Saint-Etienne-Vallée-Française va chercher des enfants dans un rayon de 3/4 d'heure de transport).


Source : AEF

samedi 20 novembre 2010

document sonore sur l'éducathlon

Ci joint un lien pour écouter le montage sonore sur l'EDUCATHLON. Ce montage sera présenté à un concours de reportage audio. Il faudra modifier quelques surimpressions.


http://limagesonore.net/educathlon/player_limagesonore.html

Pour ceux qui souhaiteraient en savoir plus sur le capteur de sons:


http://limagesonore.net
Daniel Martin-Borret
rue de la Cantarelle
48370 Saint Germain de Calberte

vendredi 19 novembre 2010

educathlon

Édition du mercredi 17 novembre 2010

DR

Mende. ÉducationL'Éducathlon cet après-midi à Mende


L'Éducathlon
lancé par le Collectif pour la qualité de l'éducation en Cévennes, regroupant plusieurs associations de parents d'élèves, des parents individuels, des élus et des enseignants et professeurs a pris le départ hier matin de la Vallée Française et de la Vallée Longue, pour rallier hier soir Florac (lire aussi notre édition d'hier). Au départ de cette grande tournée des établissements scolaires du sud du département, pour défendre une certaine qualité de l'éducation et de l'aménagement du territoire, à Saint-Étienne-Vallée-Française, certains comme Jean-Jacques Fabre, parent d'élève de la classe alternative ont choisi de faire le parcours en courant, d'autres comme Jean-Pierre Hours, l'instituteur de cette même classe, à vélo. Dans ce village, parents de l'école primaire et association

des parents d'élèves du collège ont parlé d'une même voix. Un peu plus tard, à Saint-Germain-de-Calberte, Gérard Lamy, conseiller municipal en charge de l'éducation, accueillait l'Éducathlon au nom de la municipalité. Parents et habitants ont participé nombreux à ce rassemblement pour défendre une école de qualité et de proximité. Ils ont remis une lettre à destination des élus qui a recueilli près de 150 signatures sur le village même ainsi que des cartes postales illustrées par les enfants. La même collecte a été faite dans tous les villages.
Aujourd'hui
, rassemblement pour un grand pique-nique à Balsièges, puis montée sur Mende pour arriver en préfecture à 15 h 30.
Partout où il a fait étape, l'Éducathlon a rassemblé du monde.

educathlon

Éducathlon : une "course contre la montre" pour sauver l'éducation !

L'Éducathlon, une sympathique course de cœur et de corps organisée par le Collectif pour la qualité de l'éducation en Cévennes a été un beau succès. Derrière le symbole de la classe alternative de Saint-Étienne-Vallée-Française, les manifestants entendaient défendre toute l'éducation en milieu rural…

Ils ont été entendus, seront-ils suivis ?



Il n'y a pas à dire… côté communication, ils sont forts ! L’initiative inédite du Collectif pour la Qualité de
l’Éducation en Cévennes d’organiser un "Éducathlon" a connu un beau succès dans les Cévennes et jusqu'à Mende. Il faut dire que l'idée était séduisante : organiser une course de fond entre les diverses villes, en ralliant les établissements d'enseignement, pour collecter les doléances de chacun a séduit et ému plus d'un Lozérien. Dans chaque village, sous chaque mairie, ils ont été accueillis et ont récupéré des centaines de signatures (160 rien qu'à Saint-Germain-de-Calberte !), des centaines de dessins et lettres d'enfants et ils ont collecté un très grand nombre de signatures de soutien, d'élus, de parents, d'enseignants et de citoyens… Au total, se sont plus de 150 personnes qui ont animé cette course de l'espoir dans les vallées cévenoles.
Pour le "sprint" final, ils étaient plus de cinquante venus de Balsièges à vélo, en poussette, en âne ou simplement à pied, avec un seul slogan : sauvons nos écoles. « On vient de loin, de Saint-Germain-de-Calberte », expliquaient certains parents qui avaient fait le déplacement avec leurs enfants pour défendre la cause. Une cause qui avait un emblème, la classe alternative de Saint-Etienne-Vallée-Française, maintenue contre vents et marées par Jean-Pierre Hours… « J'ai 37 ans de métier, explique-t-il ironiquement quand on le questionne sur l'enseignement qu'il dispense, je suis au moins aussi compétent qu'un étudiant actuel qui sort de master ». Et derrière l'exemple, c'est toute l'éducation en milieu rural qu'ils souhaitaient défendre, comme ils l'ont expliqué quand ils ont été reçus par le secrétaire général d'académie. Au sortir de la réunion, le moral était au beau fixe : « on va pas régler l'affaire aujourd'hui, mais on a été entendu et on propose d'organiser une table ronde pour travailler harmonieusement et trouver des solutions ». Puis le cortège s'est déplacé sous les marches de la préfecture. C'est que l'enjeu est de taille : selon le collectif, le Gouvernement préparerait la suppression de 50 000 postes dans l’éducation nationale dans les trois prochaines années, alors que le nombre d’élèves augmente.
Pour "contribuer" à cette politique, « Le recteur d’académie prévoit une "contribution" de 75 postes en Lozère », expliquent les représentants du collectif "Pour la qualité de l’éducation en Cévennes", qui regroupe plusieurs associations de parents d’élèves, des parents individuels, des élus, des enseignants et des professeurs. Alors, ils tirent une fois de plus la sonnette d'alarme : « Plusieurs classes risquent de fermer, les collèges seront de plus en plus menacés et le développement de notre territoire sera mis rudement à l’épreuve, parce qu’un tissu d’éducation de qualité et de proximité est primordial ». Alors, ils ont cérémonieusement remis au préfet le fruit de leur "Éducathlon", un manifeste constructif intitulé
" Les treize leviers pour la qualité de l'éducation en milieu rural", ainsi que les centaines de lettres de soutien de parents d’élèves, d’élus, d'enseignants et de professeurs, pour qu'il les transmette, au Gouvernement, aux députés et au sénateur.
La course pour l'éducation commencée mardi 16 par un double trajet au cœur des Cévennes. L'un à travers la Vallée-Française, l'autre la Vallée-Longue, les deux se rejoignant à Florac, s'est achevée le lendemain, mercredi 17 à Mende. Elle a été un franc succès : les marathoniens de l'éducation ont fait mouche en ralliant la sympathie générale à leur cause : sauver l'éducation et la ruralité !


Patrick Zimmermann

reportage Antenne 2

C'est enfin passé, ce vendredi 19 à 13h....Consultable sans problème sur le site antenne 2, 13 heures. Vers la 17 ème minute.
Comme par hasard, après notre EDUCATHLON...

mercredi 17 novembre 2010

Educathlon, de Balsièges à Mende














Comme convenu, nous nous sommes retrouvés Mercredi à 13h30 à Balsièges. Le cortège s'est engagé sur la route, précédé et suivi de la gendarmerie qui assurait la sécurité du déplacement. 7 km en 1h30, avec coureurs à pied, cyclistes, marcheurs, poussettes, rollers, ânes....un cortège fort sympathique de plus de 50 adultes (renseignements police mais en plus des personnes avaient rejoint Mende pour problème de véhicule pour revenir). Il y avait également une bonne vingtaine d'enfants. A noter qu'à Mende, plus de 30 personnes nous attendaient, dont de très nombreux syndicalistes de la FSU.

Je suis désolé, mais je n'ai pas, dans l'action et avec tous les médias qui se pressaient autour de nous (5 micros devant l'IA) pu faire des photos à Mende, là où il y avait le plus de monde.L'IA, car en cours de marche, nous avons été informés que l'IA acceptait de nous recevoir. C'est son secrétaire général qui accueille la délégation (Jurs, Mygline, Agnes et Aurore de Florac). Nous devons attendre pour savoir si effets il y aura.A noter les nombreux médias présents en ce lieu.

Ensuite départ vers la préfecture pour être reçus par le secrétaire général. Robert Aigoin, Hubert Pfister pour les élus, Jurs, Myglin, Christelle et Aurore je crois pour les parents. Encore une fois pas de réponse immédiate, mais la sensation d'avoir fort bien exprimé l'idée que notre teritoire avait besoin de ses écoles, et une merveilleuse conclusion pleine de vérité de Robert:
Au moins tout le monde aura bien compris que ce n'est pas une lutte intestine à Saint Etienne, mais bien un combat de tout un territoire pour son école.
En conclusion, une journée extraordinaire, de la joie, de l'enthousiasme, beaucoup de conviction et de détermination autour de la solidarité de tout un territoire. Un grand merci à tous, à Jurs qui a été un très bon organisateur, à tous les participants de St Etienne, merci à vous les enfants pour votre gentillesse, merci à St Germain qui s'est fortement mobilisé, à Saint Martin, à Sainte Croix, aux élus, Michèle Manoa, Robert Aigoin présent les deux jours, Hubert Pfister, et un grand merci encore à Marie Sophie, son mari, ses enfants pour nous avoir prété et amené les ânes. Merci aussi à tous ceux que j'oublie, télé draille, sono Saint Germain, SNUIPP et FSU, service d'ordre et notre "homme en noir dans un voiture noire" qui se reconnaitra......et bonne nuit. A demain les enfants, vous avez eu une bonne leçon d'instruction civique.. Jean Pierre

Bulletin de presse rédigé au lendemain de la première journée de l'EDUCATHLON

Bulletin de presse du premier jour de l’Educathlon

L’initiative inédite du Collectif pour la Qualité de l’Education en Cévennes d’organiser l’Educathlon a reçu un écho fort dans les Cévennes. Ce collectif, qui regroupe plusieurs associations de parents d’élèves, des parents individuels, des élus, des enseignants, des professeurs et d’autres personnes, a relié dans la journée de mardi 16 novembre 2010 une douzaine d’établissements d’éducation dans le Sud-est de la Lozère. Dans chaque établissement, des parents d’élèves, des élus, des enseignants, des habitants et des commerçants ont exprimé avec leurs propres mots, l’intérêt d’une éducation de qualité et de proximité pour les Cévennes.
Au total, autour de 150 personnes ont participé durant la journée à cette initiative. Des dizaines de lettres aux Députés, au Sénateur, au Préfet de la part des maires et autres élus, des associations de parents d’élèves et des parents d’élèves individuels, des citoyens, des enfants, des commerçants, des enseignants ont été recueillies. Une pétition a été signée par de nombreux habitants. Des enfants ont également réalisé des dessins.
Tous ces messages portent l’expression personnelle et collective de l’importance du tissu de proximité de l’éducation pour nos enfants, pour nos familles, pour nos villages, pour notre territoire.

Pourquoi ce mouvement ?
L’Assemblée Nationale et le Sénat décident ces jours ci du budget 2011. L’annonce, qu'en Lozère, entre 2011 et 2013, 75 postes sont sur la sellette pour être supprimés dans le cadre du dogme politique du non-remplaçement d’un fonctionnaire sur deux partant en retraite, fait craindre une suppression massive des classes, des postes de professeurs et d’autres personnels attachés à l’éducation, comme les RASED. Les participants réclament au gouvernement et aux élus nationaux la suppression de ce projet.
L’onde de choc vient du constat qu’il n’est pas possible de supprimer autant de postes en Lozère sans attaquer la qualité de l’éducation.
Très inquiétant pour les Cévennes (et pour toute la Lozère) lorsque le gouvernement préconise la fermeture des écoles avec une ou deux classes et les collèges de moins de 300 élèves.
Cette politique est critiquée par tous, parce qu’elle condamne à mort, non seulement beaucoup d’écoles maternelles et écoles primaires et presque tous les collèges, mais entraîne des effets de désertification de nombreuses communes avec elle.
Le Collectif constate, en plus, que des garanties données dans le passé, par exemple du maintien de 3 classes à St. Etienne Vallée Française, ne valent absolument rien parce que l’Inspecteur a supprimé la troisième classe. En fait, ce sont les parents avec des instituteurs à la retraite qui remplissent le devoir de l’Etat dans cette commune.

L’Educathlon a permis d’alerté tout un territoire sur le danger de voir son éducation se dégrader. Les échanges pendant cet Educathlon et les lettres font ressortir beaucoup d’arguments POUR le maintien et l’amélioration d’une éducation de qualité et de proximité dans les Cévennes.
« L’aménagement du territoire commence par le maintien des services publics » explique un maire. Un autre exprime sa crainte ainsi : « Le projet de suppression risque d’entraîner la fermeture des petites écoles à classe unique, d’affecter la qualité de notre collège au Collet de Dèze et donc de diminuer l’attractivité de notre territoire pour les jeunes actifs ayant des enfants ».
« Trop souvent une logique à court terme minimise les effectifs alors que le nombre d’élèves ne peut qu’augmenter avec l’implantation actuelle par la commune d'un lotissement de 24 unités d’habitations », disent les parents d’élèves, les commerçants et le maire d’un autre village.
Le président d’une Communauté de Communes fait connaître les efforts pour une revitalisation de son territoire par l’installation de familles nouvelles et d'activités économiques. « Mais cette revitalisation n’aura aucune chance d’aboutir si le tissu des services nécessaires à la vie quotidienne n’est pas maintenu : services de santé, écoles, services postaux, gendarmerie, maintenance des réseaux (électricité, téléphone, haut débit, voirie…..). »
Un enseignant souligne l’importance de l’école pour la vie sociale et culturelle dans un village.
Une association de Parents d’Elèves stipule également l’importance de nos écoles pour le réseau social des enfants et pour leur socialisation.
Un parent signale que tous les services normaux (bibliothèque, gymnase, piscine, salles de concerts ou de cinéma) sont déjà très éloignés. Eloigner aussi l’éducation, ça devient trop.
Les parents d’élèves d’un collège font le lien entre les écoles primaires et leur collège : « … les écoles rurales éduquent nos futurs collégiens ».

A la fin de ce premier jour, une quarantaine de parents, d’élus et d’enseignants se sont réunis à Florac pour constater la richesse des échanges de cette journée et que beaucoup d’arguments avancés pour supprimer ici et là des postes dans le passé n’étaient pas valables. Il est évoquer également l’incohérence d’une politique qui investit des millions d’euros dans la revitalisation rurale (routes à 4 voies, haut débit, investissements économiques) et qui supprime en même temps des postes qui ne coûtent que quelques dizaines de milliers d’euros par an dans un service primordial comme l’éducation.

L’Educathlon se poursuit mercredi 17 novembre avec la remise de toutes ces lettres au Préfet, aux Députés et au Sénateur par un bon nombre de participants avec des ânes, des chèvres, en courant, en vélo ou en voiture.

Le Collectif « Pour la qualité de l’éducation en Cévennes »

Contacts :
Cathy Baulès, présidente de l’Association de Parents d’Elèves du collège de St. Etienne Vallée Française, tél. 0466312291, cbaules@gmail.com
Jur Jacobs, président de l’Association de Parents d’Elèves « Avenir et Education en Cévennes », tél. 04 66 45 52 43, ape-aec@la-combe.com
Angélique Meynadier et Mygleen Lequeffrinec, pour le collectif des parents d’élèves de l’école primaire de St Etienne Vallée Française, tél. 04 66 45 92 53, didier.meynadier@sfr.fr et, 04 66 65 20 59, mygleen.renaud@orange.fr
Aurore Bounan, pour le collectif des parents de Florac, tél. 04 66 31 10 17, famillebounan@yahoo.fr

mardi 16 novembre 2010

Suite de l'EDUCATHLON















Suite du reportage.
A Sainte Croix, des parents et des élus nous attendent (Sainte Croix, Molezon). Jean Jacques arrive. Nous plaçons nos affiches, posons pour la postérité et les parents nous remettent le cinquième levier.
Ensuite, compte tenu de la température, nous allons manger dans une salle municipale.Deux élus représentent Sainte Croix. Michèle Manoa, Maire et conseillère générale, retenue à Mende pour le CDEN, nous rejoindra l'après midi à Florac.

A 14h départ vers Barre des Cévennes. Un élu nous attend (le maire est absent). Nous visitons l'école, parlons avec les personnes présentes, buvons le café, et départ sur Florac.Le vent souffle fort, et nous allons nous abriter dans un café. Robert range toutes les lettres qui nous ont été remises, Jurs prépare le point presse sur son Ordi.Nous mangeons les gâteaux offerts par Maguy.

Ensuite, rendez vous devant l'école de Florac. Nous affichons nos revendications, parlons un peu et enfin réunion à l'école maternelle. Le débat sera très riche. De nombreuses personnes prennent la parole. Jurs fera une synthèse de cette rencontre à laquelle s'est jointe Catherine Rothenberger, qui a rédigé une thèse sur l'école rurale.

Participation timide à Florac, mais il est vrai que les pressions de l'inpectrice de Florac ont été fortes.Pour ne déranger aucun collègue, je ne donnerai pas de détail, mais je trouve cette façon d'agir peu digne....ces derniers temps, ce mot me semble fort bien adapté aux personnels qui dirigent nos services publics.

EDUCATHLON Mardi 16 Novembre












Quelques petites nouvelles et surtout beaucoup de photos.
Tout d'abord début à 8h devant le collège, avec remise d'un courrier par les enseignants et de leur levier. Puis c'est le tour des parents du primaire de remettre une grosse enveloppe bien remplie et un second levier....Grand merci à Sylvette qui garde la classe de Jean Pierre toute la journée. Plusieurs élus, Michel, Noël Maguy, Jean Pierre. Puis c'est le départ sur St Germain, Jean Jacques et Oliver en course à pied, Jean Pierre à VTT.

A Saint germain de nombreux parents nous attendent et nous offrent le café. Ils nous remettent leur levier. Deux adjoints représentent le maire et prennent la parole. Ensuite nous avons droit avec les élus à une visite de l'école.

Départ 11h pour Saint Martin de Lansuscle. Le maire, président de la communauté de communes est présent et nous assure de son soutien. Nous visitons également l'école.
Départ 12h pour Sainte Croix....Jean Jacques arrive après 32 km de course à pied...A 65 ans, Bravo!!!!!

La suite dans un prochain message.

lundi 15 novembre 2010

une inspectrice ouverte au dialogue

Notre chère inspectrice ne peut nous recevoir demain, mais aujourd'hui elle a téléphoné aux écoles pour leur imposer la fermeture des portes à clés..
N'aurait elle pas mieux faire...elle oublie simplement les CRS!
Préparez vos harnais, mousquetons et cordes...et vive l'école publique ouverte sur la société.

lundi 8 novembre 2010

paroles de Pierre Morel à Lhuissier

Communiqué par Peter Thommen, cet interview de Pierre Morel à Lhuissier qui s'il ne nous donne pas nécessairement le moral, nous donne des arguments forts sur sa politique, et sur le fait, il le dit clairement, que de l'argent public il y en a....Si quelqu'un a le temps, il faudrait relever ce passage et le copier, pour les rencontres à venir.

Jean Pierre
http://www.franceculture.com/emission-questions-d-epoque-questions-d-epoque-2010-11-08.html

Il parle de St Etienne au bout d'environ 8mn, mais il n'est pas à l'aise.

dimanche 7 novembre 2010

le journal de TF 1

http://videos.tf1.fr/jt-13h/le-13-heures-du-5-novembre-2010-6129533.html
Le lien pour le journal de 13h de TF 1 du Vendredi 5 Novembre.

vendredi 5 novembre 2010

Compte rendu de la réunion de préparation de l’EDUCATHLON du 4 Novembre au Collet de Dèze

Nous commençons par un tour de table des personnes présentes.
A la demande de parents et d’enseignants souhaitant s’associer au mouvement, nous organiserons le regroupement de Mende le Mercredi 17, et donc le circuit dans les vallées Cévenoles le Mardi 16.

Pour les deux circuits, début des actions avant la rentrée des collèges, soit à partir de 8h. On sera donc présents à la rentrée dans les collèges à 8h30 et à l’école primaire pour 9h. Ensuite chaque vallée organisera son circuit. Nous aurons des badges ou casquettes blanches avec le slogan « touche pas à nos écoles » (Isabelle et Agnes). Chaque circuit réalisera sa banderole.
Mardi 16 novembre :
Circuit Vallée Française : 10h15…Saint Germain de Calberte
11h30 …Saint Martin de Lansuscle
12h/12h30/ Sainte Croix Vallée Française (repas).
Les parents de Saint Roman deTousque nous rejoindront à Sainte Croix pour le repas
14h30…Barre des Cévennes.

Circuit vallée Longue: 10h Saint Michel de Dèze
12h Saint Privat de Vallongue (regroupement avec les Abrits, Saint Frézal de Ventalon).
A noter que le Lundi 16h le collectif se regroupera à Saint Martin de Boubaux.

15h30…Rassemblement à Florac, rond point de la gare, où nous retrouverons les parents et les élus de Florac.

Pour le panneau des 13 leviers, chaque vallée aura son tableau (2,50X1,50m environ) percé de trous (6 pour la vallée longue et 7 pour la vallée Française). Les trous qui accueilleront les 13 leviers auront 50 mm de diamètre. Chaque village fera son propre levier (bois, PVC, carton) Longueur maxi : 2m. Sur ce levier décoré, figurera le nom du village. Sur le grand panneau on affichera une très grande photocopie des 13 leviers en rédaction simplifiée.
C’est Martine qui fera une première correction de cette version « courte », qui la communiquera à Pascale, qui l’enverra à Jur (pour le 10 au plus tard).

Parallèlement une grande enveloppe,……ou un grand livre….. recueillera les messages, textes, dessins des parents, élus, enfants, enseignants. Ce sera le côté visuel. En parallèle, nous demanderons aux villages de photocopier ces messages qui seront intégrés dans un classeur pour le préfet, les deux députés et le sénateur (4 photocopies pour 4 classeurs).

Pour 16h15, on va demander rendez vous à l’inspectrice de Florac (Jur contactera Florac pour s’en occuper)
A 16h45, on aura à disposition une salle à Florac, école maternelle (ce sont les parents de Florac qui s’en occupent) pour nous regrouper ( parents, enseignants, élus, enfants…) et pour débattre de l’éducation en milieu rural. On pourrait demander à Catherine Rothenburger de faire une intervention (Jean Pierre).

Suite à cette réunion (à 18h30 ?), point presse et préparation d’un bulletin de presse sur la journée du Mardi et celle du Mercredi.

On intègrera les 13 leviers sur le blog.

C’est Michel qui contactera les 4 conseillers (St Germain, Florac, Barre et le Pont de Montvert). Il leur communiquera le détail de l’organisation. Ce sont les quatre conseillers qui demanderont rendez vous au préfet, et demanderont à être accompagnés de quatre parents ou enseignants. Les documents seront remis au préfet.

Mercredi 17 novembre

Rendez vous à Balsièges à 13h30 . On fera le trajet Balsièges/Mende à pied…avec chèvres (Cécile) ânes (Jean Pierre, Jur) vélos, et tout et tout……….Sur les véhicules, des drapeaux, panneaux seront placés. Il faudra contacter les DDEN.

Pour les élus, chaque circuit les contacte. Il faut les avoir personnellement, et demander aux maires et aux écoles de s’impliquer fortement pour ventiler l’information à leurs conseillers, à participer à l’accueil dans leur village, à la collation, et à nous rejoindre à Mende le Mercredi à 15h30, parvis de la cathédrale avec leur écharpe.

Agnes et Isabelle s’occupent de la presse nationale, radios et TV, et Jur conserve ses contacts avec la Lozère Nouvelle et Midi Libre.
Compte rendu réalisé par Jur Jacobs et Jean Pierre Hours

jeudi 4 novembre 2010

Les médias parlent de nous..

Depuis le début,nous avons affirmé notre volonté de faire connaître notre combat pour l'école rurale, et avons souhaité que notre action suscite des vocations.

Sur le journal "aujourd'hui en France" de Jeudi 4 un grand article parlait de notre classe "illégale" et du combat des parents d'élèves pour la seule qualité de l'enseignement.
Demain, une équipe de TF1 doit venir rencontrer les parents et découvrir la "classe alternative".
Aujourd'hui les journalistes de RMC nous ont contacté et enregistré nos commentaires. Cela devrait passer demain matin, aux infos entre 6 et 9h du matin.

mercredi 3 novembre 2010

C'est la rentrée et la classe continue



Ce matin Mercredi 3 Novembre en cours de Français


Article dans Midi Libre relatant une intervention au conseil général.

Porte-parole des élus de l'opposition au conseil général, Sophie Pantel a elle aussi rendu hommage à Georges Frêche,
«un grand monsieur, un tribun hors pair», en préambule à son intervention publique. La conseillère générale du Pont-de-Montvert a aussi évoqué la mémoire de Pierre Charpal, chef de service au conseil général,
«doté de grandes qualités humaines», qui
«connaissait parfaitement ses dossiers». Évoquant l'actualité départementale, Sophie Pantel et les élus de gauche ont tenu à
«apporter» leur
«soutien à la classe de Saint-Étienne-Vallée-Française. Globalement, cela pose la question des effectifs de la fonction publique, où l'on essaie de nous faire croire qu'avec moins d'agents, on peut faire autant, voire mieux». Avant de

poursuivre sur
«la contestation», qui
«n'est plus seulement politique ou sociale; elle devient générale et touche un plus grand nombre de catégories professionnelles».


Et n'oubliez pas demain Jeudi à 20h30 au Collet de Dèze, à la salle de la mairie, à côté de la gendarmerie, réunion de préparation de l'EDUCATLHON