Bonjour à tous,

parents d'éleves, amis de l'école...



Un espace créé pour vous informer de toutes les actions faites, pour sauver l'école de notre village.



jeudi 30 décembre 2010

Un geste qui fait plaisir

Ces derniers jours, j'ai reçu à mon domicile un paquet cadeau...
Une lettre l'accompagnait.
A Monsieur Jean Pierre Hours et ses élèves.

A l'occasion des fêtes de fin d'année les Editions Gévaudan/Cévennes ont le plaisir de vous offrir les brochures contenues dans cette boite. En souhaitant une bonne lecture à vos élèves.
Bien cordialement, un ancien instituteur.

Le responsable de cette maison d'édition est Roger Lagrave, il habite la Salle Prunet (2 Km de Florac). les titres des ouvrages sont:
Les Cévennes racontées (2 exemplaires).
Six contes du Gévaudan et des Cévennes.
Récits de la transhumance en Cévennes.
La croix de maître Vidal (Mont Lozère).
Sous les grands châtaigniers, récits et contes.
Les mémoires de Grisou, un âne cévenol.
La bête du Gévaudan.
Contes de mon jardin.

Si les parents des élèves sont d'accord, ces livres seront mis à disposition de la bibliothèque municipale, où les enfants pourront les emprunter.Un grand merci aux éditions Cévennes/Gévaudan.

jeudi 16 décembre 2010

Installation de la classe légitime






A neuf heures, les parents qui accompagnent leurs enfants remettent à la directrice leur courrier. Mme Meillet leur rappelle q'ils se placent dans l'illégalité...Ils le savent depuis presque 4 mois!

Ensuite les parents accompagnent les enfants dans la classe, et Sylvette qui leur fera l'école, aidée par Jean Pierre en début de matinée, prend son groupe d'enfants en main.

Comme annoncé, l'action a repris ce jeudi 16

Communiqué du collectif des parents d’élèves
de l’école
de Saint Etienne vallée Française


Le collectif des parents d’élèves de Saint Etienne Vallée Française, a décidé Lundi 13 Décembre de mettre un terme à la classe alternative qui regroupait les enfants du cycle III, après plus de trois mois d’actions.

L’inspecteur d’académie nous assurait que les enfants qui devaient entrer en sixième devraient redoubler ! Pourtant Mardi sur France inter le ministre Luc Chatel invité du journal de huit heures reconnaissait l’inefficacité des redoublements. Nous avions compris que, contrairement à ses propos qui semblaient dire que sa préoccupation était le niveau d’apprentissage des élèves, son seul but était en réalité de faire reculer les parents, et pour cela le doublement du CM2 était la seule pression à laquelle les parents, responsables et soucieux du devenir de leurs enfants, pouvaient être sensibles.
Rappelons que le collectif avait proposé à l’inspectrice de circonscription de venir dans la classe contrôler le travail des élèves, ce qu’elle n’a jamais fait, et que quand les parents l’avaient rencontrée, ils lui avaient montré les cahiers de classe et de contrôle : elle n’a même pas voulu les regarder.

Comme annoncé dans leur courrier à l’inspecteur d’académie de Lundi 13 Décembre, les parents n’envisagent pas un instant de baisser les bras, et rappellent le profond sentiment d’injustice qu’ils ressentent :
Promesses de l’inspecteur d’académie précédent devant notre maire non tenues,
Fermeture non justifiée au regard du taux d’encadrement d’autres classes du département,
Pressions indignes de redoublement des enfants.

Jamais les parents n’ont souhaité mettre leurs enfants en difficulté, au contraire : l'objectif a été et sera toujours de garantir un enseignement ciblé et de bon niveau à tous les élèves de l'école de St. Etienne Vallée Française, et surtout à ceux qui entreront en 6ème l'année prochaine. Pour éviter que l'acharnement de l'Inspecteur, par ses menaces de redoublement, ne se tourne contre leur intérêt, les élèves du IIIème cycle sont scolarisés depuis le 13 décembre dans la classe "officielle". En même temps, pour poursuivre notre combat légitime, à partir de ce jeudi 16 décembre, les enfants scolarisés dans le deuxième cycle suivront leur parcours scolaire parallèle dans une "classe légitime", identique à la classe alternative. Tous les parents des élèves scolarisés dans le cycle II ont donné leur accord, ce qui prouve une fois encore la cohésion des parents derrière le collectif, qui, comme précédemment, se réunira régulièrement pour décider de la suite à donner au mouvement, qui se reconduira par étapes.

Comme pour la classe alternative, plusieurs enseignants retraités (cinq sont intervenus précédemment) sont à disposition. Pour Monsieur l’inspecteur d’académie qui reprochait à Mr Hours de ne pas maitriser les nouveaux programmes de 2008, c’est une enseignante de Sainte Croix vallée Française, à la retraite depuis cette année, Sylvette Foubert, qui animera la classe Jeudi et Vendredi.
La « classe légitime » fonctionnera selon les horaires et les programmes officiels.

Le collectif des parents d’élèves

mardi 14 décembre 2010

Un commentaire

1 commentaires:
Anonyme a dit…
Bonsoir,
les conseilleurs ne sont pas les payeurs et on comprend aisément les parents qui ont craint que la vindicte de l'IA retombe sur leurs enfants.
C'est l'instruction qui est obligatoire, pas l'école. De nombreux parents (en marge il est vrai)instruisent eux mêmes leurs enfants moyennant un contrôle annuel. J'ai le souvenir d'une collègue instit partie faire le tour de l'Asie pendant 6 mois avec son gamin. Lequel a intégré sans problème le collège après ce long voyage.

14 décembre 2010 19:01

Sur radio totem

On parle de nous sur Radio totem, infos locales..
http://www.radio-totem.net/actualite/journal/lozere/?page=2&filtre=all

article Midi Libre Mardi 14 Décembre


Un instituteur retraité officiait depuis la rentrée à Saint-Étienne- Vallée-Française, en Lozère. Une action menée pour protester contre la suppression d’un poste. Fin de l’aventure. Hier matin, la classe dite sauvage de Saint-Étienne-Vallée-Française s’est arrêtée. Animée par Jean-Pierre Hours, instituteur à la retraite, elle avait ouvert à la rentrée : une action menée par les parents d’élèves pour protester contre la suppression de l’un des trois postes de l’école maternelle et primaire du village cévenol (Midi Libre du 13 septembre).

Ce lundi, les neuf enfants ont donc rejoint l’une des deux classes “officielles”. Désormais, les quelque 37 inscrits de l’établissement se répartissent en deux sections, de la première année de maternelle au CM2. Comment expliquer cette brusque interruption, après plus de trois mois de bras de fer ? La décision fait suite à une entrevue entre l’inspecteur d’académie de Lozère, François Lacan, et les neuf parents d’élèves concernés, jeudi soir.

« Nous restons persuadés que la classe alternative ne nuit aucunement aux apprentissages scolaires des enfants, écrit le collectif dans un courrier transmis hier à l’inspecteur et à Midi Libre. Par contre, votre obstination, votre volonté d’étouffer nos revendications en menaçant de redoublement ces enfants de dix ans nous contraint, dans leur intérêt, à réexaminer une position que nous considérons toujours comme étant légitime et responsable. »

Même en pays camisard, les rebelles choisissent donc de jeter l’éponge. « Nous avons toujours considéré que les enfants étaient la priorité, explique Jean-Pierre Hours. Mais cette menace de redoublement (cinq d’entre eux doivent entrer au collège à la rentrée prochaine, NDLR), ce chantage sur les gamins, on ne peut pas le supporter. »

L’inspection académique l’avait exprimé très clairement : pour l’administration, ces neuf élèves étaient considérés comme déscolarisés. Et leurs parents, passibles d’actions pénales. « Nous, adultes, on peut assumer, poursuit l’instituteur retraité. Qu’on nous promette le tribunal, la prison, ça ne nous gêne pas. Mais là, qu’on s’en prenne aux enfants, ça ne passe pas ! »

Hier matin, la salle où la classe sauvage avait trouvé place (propriété de la mairie) a été débarrassée. « En rangeant les tables, j’étais triste comme tout, confie Jean-Pierre Hours, qui retourne à sa retraite. Mais pas question de baisser les bras. Il y aura d’autres actions, c’est certain. »



Mathieu LAGOUANÈRE

Hier, nous n’avons pas été en mesure de joindre l’inspecteur, retenu au rectorat à Montpellier.

Ce n'est pas la fin, ce n'est qu'une pause......



L'info est tombée hier, soudaine....la classe alternative s'arrête ce Lundi matin!
Les parents se sont rerouvés le matin avant le début de la classe pour remettre les tables et les affaires des élèves dans la classe de Mme Meillet. A noter que l'académie a trouvé du personnel (une remplaçante venue de Florac et arrivée après 10h)pour aider la directrice, qui avait plutôt besoin de tranquillité pour prendre en main sa nouvelle classe.La preuve que quand l'administration le veut, elle trouve du personnel!

Nous avons toujours affirmé que nous étions des parents responsables, et que l'intérêt de nos enfants passait avant toute autre considération. Nous avons également affirmé que la classe alternative ne nuisait pas au cursus scolaire de nos enfants, et nous étions en relation permanente avec l'enseignant pour parler de nos enfants.
Par contre, nous ne pouvons pas dire que, pour les inspecteurs de l'éducation nationale, les enfants étaient la priorité de leurs propos. Ce matin (Mardi) Luc Chatel, ministre de l'éducation nationale disait sur France Inter qu'en dehors de quelques situations particulières, le redoublement ne servait à rien, n'était pas efficace....Notre inspecteur d'académie, pourtant zélé à appliquer les directives ministérielles (il est payé pour ça!)annonce que toute une classe d'âge (cinq élèves rentrant en 6ème) devra redoubler le CM2. Où est l'intérêt de l'enfant dans ce propos? Il est clair que son seul objectif était de faire plier les parents, quels que soient les moyens utilisés.

Ci dessous le courrier que lui a envoyé le collectif.


Collectif des parents d’élèves
48330 Saint Étienne Vallée Française

Lettre ouverte à Monsieur l’inspecteur d’Académie de la Lozère


Monsieur l’Inspecteur

Suite à notre rencontre du Jeudi 9 Décembre, et pour répondre à vos " propositions ", le collectif s’est réuni le Vendredi 10 Décembre, et apporte les précisions suivantes.

Nous sommes particulièrement choqués par votre acharnement à faire reculer les familles. Si les parents des enfants scolarisés en classe alternative peuvent accepter et sont prêts à assumer, tout comme l’enseignant retraité, une poursuite au pénal (pour les raisons que vous invoquiez dans votre courrier en recommandé du mois de Septembre), ils ont été dès le début choqués par les propos de Madame l’inspectrice qui, le jour de la rentrée, s’est permis de dire, aux enfants, dans la classe, que leurs parents étaient irresponsables, alors qu’au contraire elle pourrait se féliciter de rencontrer des parents aussi soucieux de l’avenir de leurs enfants.
Pendant tout ce trimestre, cette inspectrice, comme vous-même, avez attaqué l’ensemble du corps enseignant, en déclarant partout qu’un instituteur à la retraite devenait, du jour au lendemain, incompétent. Alors que l’enseignant comme les parents vous ont écrit que vous pouviez sans problème venir vérifier que les enfants étaient scolarisés selon les horaires de l’école et recevaient un enseignement normal, vous n’avez jamais répondu à cette proposition. Les parents d’élèves reçus à Florac ont amené les cahiers de classe et de contrôle à Madame l’inspectrice qui a refusé de les consulter. Mais ceci ne vous a pas empêché, sans avoir rencontré les enfants ni observé leur travail, de déclarer que ces élèves allaient avoir de « graves lacunes » et « qu’ils devraient redoubler »... En l'occurrence, il nous semble que vous faites preuve d'autant de partialité que lorsque vous avez fermé le troisième poste de notre école alors que d'autres écoles à taux d’encadrement semblable gardaient quatre classes.

Réunis ce vendredi, nous avons analysé vos agissements et vos propos. Nous restons persuadés que la classe alternative ne nuit aucunement aux apprentissages scolaires des enfants. Par contre votre obstination, votre volonté d'étouffer nos revendications en menaçant de redoublement ces enfants de dix ans soucieux de réussir leur cursus scolaire et particulièrement impliqués dans les apprentissages de leur niveau, nous contraint, dans leur intérêt, à réexaminer une position que nous considérons toujours comme étant légitime et responsable. Nous subissons, à travers la fermeture de ce troisième poste, les effets de votre arbitraire et cela nous contraint à prendre au sérieux les menaces réitérées de redoublement que vous faites peser sur nos enfants, sur leur avenir scolaire immédiat. C’ est pourquoi nous avons décidé qu’à compter de ce Lundi 13 Décembre les élèves du cycle III rejoindraient la classe de Madame Meillet. Nous lui remettrons à cet effet un courrier individuel.

Nous, parents d’élèves du collectif, et au sein de ce collectif ceux ayant des enfants dans la classe alternative, continuerons de réaffirmer solidairement et avec insistance notre profond attachement à la troisième classe de notre école communale, et poursuivrons par tous les moyens que nous jugerons opportuns la défense de cette légitime troisième classe. Nous participerons largement à toutes les actions de défense du service public d’éducation qui seront organisées avec le collectif pour la qualité de l’enseignement en milieu rural et, en particulier dans le cadre de l’élaboration de la nouvelle carte scolaire, avec toutes les associations qui souhaiteront nous rejoindre.

A Saint Etienne le 12 Décembre 2010
Le collectif des parents d’élèves de l’école de Saint Etienne Vallée Française


Courrier envoyé en copie au préfet de la Lozère, aux députés, au sénateur, au président du conseil général et aux médias locaux, ainsi qu’à tous les partenaires du collectif.

samedi 11 décembre 2010

Après la réunion chez l'inspecteur d'Académie








Les parents d’élèves de la classe alternative ont été reçus à Mende par l’Inspecteur d’Académie et plusieurs de ses conseillers. Preuve de notre unité la plus totale, les neuf familles de la classe alternative étaient montées à Mende, pour s’entendre dire………. qu’on n’avait rien de plus à leur dire.
Pour certain une demi journée de congé, trois heures de route, pour rencontrer un IA qui ne voulait écouter aucune de nos propositions alternatives, qui ne lâcherait rien, et qui nous a rappelé le seul argument qu’il lui reste :
Menacer nos enfants, rappeler qu’ils redoubleraient, qu’ils ne passeraient pas en sixième...

Après un légitime passage à vide des parents, une période d’abattement, rapidement la volonté de se battre encore l’emporte largement, et plus encore qu’avant. Le sentiment d’injustice, d’acharnement de l’administration contre notre école depuis le début ne peut que renforcer la révolte et favoriser la cohésion, comme le montrent les photos.

Regroupés autour d’un moment de convivialité qui nous a permis de trinquer à la légitimité de notre lutte, à la cohésion de notre collectif et à la qualité grandissante de notre réflexion, nous avons débattu, étudié toutes les positions, et mis au point un programme d’actions en réponse aux menaces de l’administration. Nous vous invitons dès à présent à consulter régulièrement le blog, car nous avons décidé de ne pas communiquer par anticipation sur nos actions.Trois élus assistaient à cette réunion et apportent plus que jamais leur soutien aux parents d'élèves.

P.S : Il est impossible d’ajouter des commentaires sur nos articles. Nous vous invitons donc si vous souhaitez nous faire part de vos remarques, vous informer, nous rejoindre, de contacter un des responsables de l’EDUCATHLON.



Contacts :
Cathy Baulès, présidente de l’Association de Parents d’Elèves du collège de St. Etienne Vallée Française, tél. 0466312291, cbaules@gmail.com
Jur Jacobs, président de l’Association de Parents d’Elèves « Avenir et Education en Cévennes », tél. 04 66 45 52 43, ape-aec@la-combe.com
Angélique Meynadier et Mygleen Lequeffrinec, pour le collectif des parents d’élèves de l’école primaire de St Etienne Vallée Française, tél. 04 66 45 92 53, didier.meynadier@sfr.fr et, 04 66 65 20 59, mygleen.renaud@orange.fr
Aurore Bounan, pour le collectif des parents de Florac, tél. 04 66 31 10 17, famillebounan@yahoo.fr

mercredi 8 décembre 2010

invitation de l'inspecteur d'academie

Comme plus ou moins annoncé nous avons reçu un courrier en recommandée aujourd'hui de Mr l'inspecteur d'académie nous invitant le lendemain à mende à 17h00.

1/Prévenir la veille pour le lendemain c'est un peu juste cote organisation. Grace à notre bonne volonté une majorité s'est arrangé avec son travail ou pour garder les enfant.
2/Un probleme demeure c'est que seulement les parents dont les enfants sont dans la classe alternative sont conviés alors que le collectif des parents d'eleves regroupent 95% des enfants de l'ecole et les parents d'eleves de maternelle sont des plus actifs.

En espérant que de poser 1/2 journée de congé, changer nos rendez vous, faire garder nos enfants et bien d'autres (sans parler des 3 heures de trajet) soit pour participer à un dialogue constructif et pour entendre une réelle volonté de garder des écoles publiques de qualités dans les Cevennes et ainsi conserver la troisième classe de St Etienne Vallée Française.

Une conférence de presse est prévue à la sortie de la réunion soit vers 18h00 devant l'inspection académique.

Rendez vous avec un journaliste de Midi Libre Mardi

Compte rendu succinct du journaliste de Midi Libre qui est passé Mardi.

Il suit régulièrement nos actions sur le blog et souhaitait nous rencontrer pour faire le point sur les dernières actions et sur ce que nous comptions faire face à cette situation qui, contre toute attente, dure depuis des mois.

Les parents lui ont donc renouvelé leur détermination, leur souci également de trouver une sortie honorable pour tous, et leur exaspération face au silence des autorités administratives et politiques. Le journaliste cherchait logiqement à avoir une information sur le calendrier que s'étaient fixé les parents pour la classe alternative.

Au cours de la discussion, il nous a informés qu'il avait rencontré l' IA qui lui avait donné les informations suivantes:
1/Il faut trouver un solution qui reflète un compromis et satisfasse les parties concernées (ce que nous ne pouvons qu'approuver).

2/ Il considère que nous sommes toujours en discussion, que le lien n'a jamais été rompu!
Pour preuve il vient d'écrire ce jour aux parents de la classe alternative (pour les rencontrer).

3/Le journaliste a également évoqué une solution émise par l'IA: Régler le problème
administratif par la création d'une association qui gérerait une école privée (sous contrat ou hors contrat)).

A la suite de ces propos, les parents se sont un peu énervés, rappelant que leur revendication concerne une école publique de qualité, et en aucun cas une structure privée...Ils mettent en avant les nombreuses actions menées depuis plus de trois mois, l'écho favorable qu'elles ont reçu de la part des médias, des politiques locaux.....

dimanche 5 décembre 2010

MOBILISATION DES ECOLES

Un grand merci à tous ceux qui ont participé à la mobilisation : les écoles de Saint Germain de Calberte, Sainte Croix VF, Saint Martin de Lansuscle et Saint Etienne VF. Le but était d'occuper les classes et d'appeler l'inspection d'académie à différents moments (toutes les 15 mn).
Le mouvement a bien suivi, mais encore une fois pas de réponse de plus haut.
Quaund j'ai téléphoné en fin de matinée pour parler au secrétaire général de l'IA, ces messieurs étaient en réunion ; mais de quoi pouvaient-ils bien causer ?
Jur nous pensons qu'il n'est jamais trop tard pour agir. Vous pouvez encore le faire ce début de semaine. Cette action ne demande pas un grand nombre de personnes.
Restons soudés, même si on peut penser que nous prêchons pour notre paroisse, nous n'oublions pas que c'est pour une bonne cause. Nous sommes solidaires et pensons à nos écoles rurales ainsi qu'à l'instruction de nos chers petits. Notre combat est le votre.

samedi 4 décembre 2010

Lettre envoyée ce mercredi aux politiques et aux administrations

Le collectif de parents d’élèves
de l’école publique de St Etienne Vallée Française
parentssevf@gmail.com
Mr l’Inspecteur de l’Académie
Objet : demande de table ronde
Saint Etienne Vallée Française
Le 01 Décembre 2010

Monsieur
Suite à notre entretien avec l’Inspectrice de l’Education Nationale lundi 30 novembre où semble t il nous nous sommes trompé d’interlocuteur pour tenter de trouver une solution face à la classe alternative de Saint Etienne Vallée Française, nous vous faisons part de la position de notre collectif.
En effet suite à la réunion le collectif s’est réuni. Les propos de l’inspectrice ont suscité la colère comme vous l’imaginez et conduit le collectif à demandé à l’unanimité la poursuite du mouvement. Cependant le collectif insiste une fois encore sur sa profonde volonté de trouver rapidement une solution satisfaisante. Au regard des effectifs actuels de la classe maternelle notre école accueillera un nombre croissant d’élèves à l’ avenir. Par leurs démarches, élus, parents d'élèves et un nombre croissant d’autres citoyens, s’engagent pour que notre l’école conserve sa troisième classe garante du respect des 3 cycles d’enseignement qu’a défini l’éducation nationale.
Le souhait de ce collectif élargi aux citoyens qui nous soutiennent n’est pas de perdurer dans le temps mais de travailler avec vous pour que les enfants réintègrent au plus rapidement une classe « officielle ».
A l’occasion de l’éducathlon, nous pensions d’ailleurs qu’un dialogue s’était amorcé avec la volonté du secrétaire général de l’inspecteur d’académie de trouver une solution. Hors l’IEN de Florac nous a montré un autre visage et la colère n’en n’est que plus forte.
Nous vous demandons donc une table ronde le plus rapidement possible avec le maximum d’acteurs pour mettre fin à cette situation et permettre aux écoles de nos vallées de retrouver un peu de sérénité pour amorcer l’année nouvelle.
Il est certain que vous partagez notre souci et que vous accueillerez favorablement cette proposition de table ronde. Nous sommes à votre entière disposition pour qu’elle se tienne dans les meilleurs délais et dans l’attente de vous lire vous prions Monsieur d’agréer, l’expression de nos salutations distinguées.

Le collectif de parents d’élèves
de l’école publique de St Etienne Vallée Française
Copie : Mr le Recteur d’Académie de Montpellier, Mr le Secrétaire Général de l’inspecteur d’académie, Mr Le Préfet de la Lozère, Mr le Président de Conseil Général de Lozère, Mme et Mr les conseillers généraux Manoa et Aigouin, Mr le Sénateur Jacques Blanc, Mrs les députés Morel A L’Huissier et Saint Léger, Mr le président de la communauté de communes de la Cévennes et des Hauts Gardons.

mardi 30 novembre 2010

Réunion des parents ce mardi 18h00

Nous avons fait le compte rendu de l'entretien avec l'IEN de Florac.
Suite au refus de l'IEN de prendre en considération nos revendications, les déceptions sont percevables mais le moral est toujours là et on entend ici et là "après presque trois mois on ne va surtout pas s'arrêter là!"
La décision est prise d'envoyer un courrier dès le lendemain à plusieurs interlocuteurs (IA, préfecture, conseil général, députés, sénateur...pour leurs faire comprendre qu'en s'asseyant tous autour d'une table on trouverait peut être un arrangement et que notre volonté n'est pas de faire perdurer cette action dans le temps.

Dans un autre temps et en attendant les réponses nous avons prévus plusieurs actions de coordination dans les quinze prochains jours. La première sera pour jeudi ou vendredi, choisissez!

Réunion avec l'IEN de Florac

Nous avons eu un rendez vous lundi soir avec l'IEN de Florac où un représentant de la vallée longue, une de florac et deux de St Etienne VF étaient reçu suite à l'éducathlon. Nous ne vous ferons pas de compte rendu je vous laisse l'imaginer. Bien que, une petite phrase de l'IEN: "Vous avez des effectifs privilégiés, 15 à 20 élèves par classe c'est exceptionnel"
sans commentaire

lundi 22 novembre 2010

Un article paru sur "laclasse.fr"

18/11/2010 - Sur demande des parents, un enseignant à la retraite assure une classe alternative. L'IA parle de classe sauvage.


Jean-Pierre Hours, enseignant à la retraite depuis six ans, assure depuis la rentrée de septembre 2010, une classe alternative, rassemblant neuf élèves de Cycle 3, dans le village de Saint-Etienne-Vallée-Française (Lozère). Cette initiative des parents d'élèves est intervenue suite à la décision de l'inspection académique de fermer la 3e classe de l'école maternelle-primaire de ce village de 500 habitants. Les parents réclament l'ouverture d'une classe par cycle. Actuellement, une classe accueille 22 élèves de maternelle. La seconde classe, qui devait accueillir 15 élèves du CP au CM2, ne compte plus que cinq enfants. Le 28 septembre 2010, le conseil municipal a pris une délibération mettant à disposition des parents d'élèves l'ancienne troisième classe ainsi que le matériel d'enseignement nécessaire et offre aux enfants de la classe alternative les mêmes services que ceux offerts aux enfants de l'école publique (cantine, garderie, ramassage scolaire). Le village accueille également le collègue du secteur (87 élèves et un internat). La Lozère a une densité de sept habitants par km2.

De son côté, François Lacan, inspecteur d'académique de la Lozère, parle de classe sauvage et dénonce un simulacre de pédagogie : l'enseignant est à la retraite et n'a plus de qualité pour enseigner, indique à l'AEF l'IA. Il estime que Jean-Pierre Hours n'est pas au courant des programmes de 2008 et n'a pas suivi la formation assurée par le rectorat de Montpellier pour une remise à niveau des enseignants sur les programmes. François Lacan regrette également que ces élèves ne bénéficient pas des partenariats culturels et sportifs qui existent habituellement dans une école.

Pour l'inspecteur d'académie, les enfant sont considérés comme absents et non scolarisés dans l'Education nationale, une situation qui pourrait déboucher sur le redoublement des élèves. Les parents hypothèquent l'avenir de leur enfant, déclare François Lacan qui parle de refus de l'école de la République. Il adressera un courrier aux parents d'élèves dans les prochains jours pour leur rappeler leurs responsabilités ainsi que les conséquences éventuelles de leur décision. L'IA indique : si la personne qui dit enseigner veut mettre en place une école privée sous contrat ou enseigner à domicile, il faut qu'elle suive les démarches.

Les parents se sont braqués dans une situation où ils font fi des décisions de justice, analyse François Lacan en faisant référence à la décision du 7 juillet 2010 du tribunal administratif de Nîmes. L'ordonnance déboute les parents d'élèves de leur demande d'annulation de la décision prise par l'inspecteur d'académie de supprimer le 3e poste d'enseignant.

C'est une classe strictement normale, où l'on travaille sur les fondamentaux. Je respecte les horaires et les programmes de l'Education nationale, explique à l'AEF Jean-Pierre Hours, instituteur de la classe alternative et conseiller municipal d'opposition de Saint-Etienne-Vallée-Française. Les enfants ont un bon niveau et n'auront aucun problème pour entrer en 6e. Pour Jean-Pierre Hours, il s'agit d'un combat pour l'école et non pas d'un combat politique. J'ai le sentiment que notre combat est juste et je ne me serais pas engagé dans cette action tout seul. Ce sont les parents qui sont venus me voir, détaille-t-il. Il estime avoir le devoir d'être très proche des parents pour les informer de ce qui se fait dans la classe, puisqu'il n'est pas soumis à l'autorité de l'inspection académique. Jean-Pierre Hours ne souhaite pas continuer toute l'année scolaire mais se dit prêt à le faire tant que les parents le soutiennent. Je ne veux pas que cela créée de dissension ou de fracture au sein du village, explique-t-il.

Jean-Pierre Hours rappelle que le précédent inspecteur d'académie de la Lozère avait laissé trois ans au village pour rétablir les effectifs. Or, le nouveau IA n'a pas attendu ces trois ans et a fermé une classe, alors même que les effectifs remontent, regrette l'enseignant. Un contrat moral dont François Lacan dit ne pas avoir de trace. Nos territoires sont d'une fragilité extrême et les écoles en sont le lien, défend l'enseignant. Une idée partagée par Gérard Crouzat, maire de Saint-Etienne-Vallée-Française. Ce dernier regrette cependant la méthode employée et aurait préféré attendre la réponse du tribunal administratif de Nîmes demandant la réouverture de la 3e classe du village. Il ne faut pas que les histoires d'adultes impactent les enfants, dit Gérard Crouzat. Je pensais qu'on pouvait négocier avec l'inspecteur d'académie car les effectifs n'étaient pas en diminution et que nous avons fait d'importants investissements dans l'école. Le village devrait également accueillir, dans les prochains mois, une crèche itinérante. Le maire indique que trois ou quatre élèves supplémentaires devraient intégrer l'école d'ici la fin de l'année 2010.

Pour défendre l'idée d'une école rurale d'excellence, une quinzaine d'écoles et deux collèges de deux vallées cévenoles, organisent un éducathlon. Après s'être rendu dans chacun des établissements, les parents d'élèves ont déposé un document rassemblant 13 leviers pour la qualité de l'éducation en milieu rural auprès de l'inspecteur d'académie et du préfet de la Lozère mardi 16 novembre. Nous demandons une école rurale d'excellence, explique Jean-Pierre Hours. Le premier levier repose sur une demande de concertation régulière et de coopération continue entre parents, corps d'enseignants et administrations puisque les enfants sont au cœur du système éducatif, indiquent les parents d'élèves. Ils demandent également que le temps de transport des élèves jusqu'à leur établissement soit inférieur à une demi-heure (le collège de Saint-Etienne-Vallée-Française va chercher des enfants dans un rayon de 3/4 d'heure de transport).


Source : AEF

samedi 20 novembre 2010

document sonore sur l'éducathlon

Ci joint un lien pour écouter le montage sonore sur l'EDUCATHLON. Ce montage sera présenté à un concours de reportage audio. Il faudra modifier quelques surimpressions.


http://limagesonore.net/educathlon/player_limagesonore.html

Pour ceux qui souhaiteraient en savoir plus sur le capteur de sons:


http://limagesonore.net
Daniel Martin-Borret
rue de la Cantarelle
48370 Saint Germain de Calberte

vendredi 19 novembre 2010

educathlon

Édition du mercredi 17 novembre 2010

DR

Mende. ÉducationL'Éducathlon cet après-midi à Mende


L'Éducathlon
lancé par le Collectif pour la qualité de l'éducation en Cévennes, regroupant plusieurs associations de parents d'élèves, des parents individuels, des élus et des enseignants et professeurs a pris le départ hier matin de la Vallée Française et de la Vallée Longue, pour rallier hier soir Florac (lire aussi notre édition d'hier). Au départ de cette grande tournée des établissements scolaires du sud du département, pour défendre une certaine qualité de l'éducation et de l'aménagement du territoire, à Saint-Étienne-Vallée-Française, certains comme Jean-Jacques Fabre, parent d'élève de la classe alternative ont choisi de faire le parcours en courant, d'autres comme Jean-Pierre Hours, l'instituteur de cette même classe, à vélo. Dans ce village, parents de l'école primaire et association

des parents d'élèves du collège ont parlé d'une même voix. Un peu plus tard, à Saint-Germain-de-Calberte, Gérard Lamy, conseiller municipal en charge de l'éducation, accueillait l'Éducathlon au nom de la municipalité. Parents et habitants ont participé nombreux à ce rassemblement pour défendre une école de qualité et de proximité. Ils ont remis une lettre à destination des élus qui a recueilli près de 150 signatures sur le village même ainsi que des cartes postales illustrées par les enfants. La même collecte a été faite dans tous les villages.
Aujourd'hui
, rassemblement pour un grand pique-nique à Balsièges, puis montée sur Mende pour arriver en préfecture à 15 h 30.
Partout où il a fait étape, l'Éducathlon a rassemblé du monde.

educathlon

Éducathlon : une "course contre la montre" pour sauver l'éducation !

L'Éducathlon, une sympathique course de cœur et de corps organisée par le Collectif pour la qualité de l'éducation en Cévennes a été un beau succès. Derrière le symbole de la classe alternative de Saint-Étienne-Vallée-Française, les manifestants entendaient défendre toute l'éducation en milieu rural…

Ils ont été entendus, seront-ils suivis ?



Il n'y a pas à dire… côté communication, ils sont forts ! L’initiative inédite du Collectif pour la Qualité de
l’Éducation en Cévennes d’organiser un "Éducathlon" a connu un beau succès dans les Cévennes et jusqu'à Mende. Il faut dire que l'idée était séduisante : organiser une course de fond entre les diverses villes, en ralliant les établissements d'enseignement, pour collecter les doléances de chacun a séduit et ému plus d'un Lozérien. Dans chaque village, sous chaque mairie, ils ont été accueillis et ont récupéré des centaines de signatures (160 rien qu'à Saint-Germain-de-Calberte !), des centaines de dessins et lettres d'enfants et ils ont collecté un très grand nombre de signatures de soutien, d'élus, de parents, d'enseignants et de citoyens… Au total, se sont plus de 150 personnes qui ont animé cette course de l'espoir dans les vallées cévenoles.
Pour le "sprint" final, ils étaient plus de cinquante venus de Balsièges à vélo, en poussette, en âne ou simplement à pied, avec un seul slogan : sauvons nos écoles. « On vient de loin, de Saint-Germain-de-Calberte », expliquaient certains parents qui avaient fait le déplacement avec leurs enfants pour défendre la cause. Une cause qui avait un emblème, la classe alternative de Saint-Etienne-Vallée-Française, maintenue contre vents et marées par Jean-Pierre Hours… « J'ai 37 ans de métier, explique-t-il ironiquement quand on le questionne sur l'enseignement qu'il dispense, je suis au moins aussi compétent qu'un étudiant actuel qui sort de master ». Et derrière l'exemple, c'est toute l'éducation en milieu rural qu'ils souhaitaient défendre, comme ils l'ont expliqué quand ils ont été reçus par le secrétaire général d'académie. Au sortir de la réunion, le moral était au beau fixe : « on va pas régler l'affaire aujourd'hui, mais on a été entendu et on propose d'organiser une table ronde pour travailler harmonieusement et trouver des solutions ». Puis le cortège s'est déplacé sous les marches de la préfecture. C'est que l'enjeu est de taille : selon le collectif, le Gouvernement préparerait la suppression de 50 000 postes dans l’éducation nationale dans les trois prochaines années, alors que le nombre d’élèves augmente.
Pour "contribuer" à cette politique, « Le recteur d’académie prévoit une "contribution" de 75 postes en Lozère », expliquent les représentants du collectif "Pour la qualité de l’éducation en Cévennes", qui regroupe plusieurs associations de parents d’élèves, des parents individuels, des élus, des enseignants et des professeurs. Alors, ils tirent une fois de plus la sonnette d'alarme : « Plusieurs classes risquent de fermer, les collèges seront de plus en plus menacés et le développement de notre territoire sera mis rudement à l’épreuve, parce qu’un tissu d’éducation de qualité et de proximité est primordial ». Alors, ils ont cérémonieusement remis au préfet le fruit de leur "Éducathlon", un manifeste constructif intitulé
" Les treize leviers pour la qualité de l'éducation en milieu rural", ainsi que les centaines de lettres de soutien de parents d’élèves, d’élus, d'enseignants et de professeurs, pour qu'il les transmette, au Gouvernement, aux députés et au sénateur.
La course pour l'éducation commencée mardi 16 par un double trajet au cœur des Cévennes. L'un à travers la Vallée-Française, l'autre la Vallée-Longue, les deux se rejoignant à Florac, s'est achevée le lendemain, mercredi 17 à Mende. Elle a été un franc succès : les marathoniens de l'éducation ont fait mouche en ralliant la sympathie générale à leur cause : sauver l'éducation et la ruralité !


Patrick Zimmermann

reportage Antenne 2

C'est enfin passé, ce vendredi 19 à 13h....Consultable sans problème sur le site antenne 2, 13 heures. Vers la 17 ème minute.
Comme par hasard, après notre EDUCATHLON...

mercredi 17 novembre 2010

Educathlon, de Balsièges à Mende














Comme convenu, nous nous sommes retrouvés Mercredi à 13h30 à Balsièges. Le cortège s'est engagé sur la route, précédé et suivi de la gendarmerie qui assurait la sécurité du déplacement. 7 km en 1h30, avec coureurs à pied, cyclistes, marcheurs, poussettes, rollers, ânes....un cortège fort sympathique de plus de 50 adultes (renseignements police mais en plus des personnes avaient rejoint Mende pour problème de véhicule pour revenir). Il y avait également une bonne vingtaine d'enfants. A noter qu'à Mende, plus de 30 personnes nous attendaient, dont de très nombreux syndicalistes de la FSU.

Je suis désolé, mais je n'ai pas, dans l'action et avec tous les médias qui se pressaient autour de nous (5 micros devant l'IA) pu faire des photos à Mende, là où il y avait le plus de monde.L'IA, car en cours de marche, nous avons été informés que l'IA acceptait de nous recevoir. C'est son secrétaire général qui accueille la délégation (Jurs, Mygline, Agnes et Aurore de Florac). Nous devons attendre pour savoir si effets il y aura.A noter les nombreux médias présents en ce lieu.

Ensuite départ vers la préfecture pour être reçus par le secrétaire général. Robert Aigoin, Hubert Pfister pour les élus, Jurs, Myglin, Christelle et Aurore je crois pour les parents. Encore une fois pas de réponse immédiate, mais la sensation d'avoir fort bien exprimé l'idée que notre teritoire avait besoin de ses écoles, et une merveilleuse conclusion pleine de vérité de Robert:
Au moins tout le monde aura bien compris que ce n'est pas une lutte intestine à Saint Etienne, mais bien un combat de tout un territoire pour son école.
En conclusion, une journée extraordinaire, de la joie, de l'enthousiasme, beaucoup de conviction et de détermination autour de la solidarité de tout un territoire. Un grand merci à tous, à Jurs qui a été un très bon organisateur, à tous les participants de St Etienne, merci à vous les enfants pour votre gentillesse, merci à St Germain qui s'est fortement mobilisé, à Saint Martin, à Sainte Croix, aux élus, Michèle Manoa, Robert Aigoin présent les deux jours, Hubert Pfister, et un grand merci encore à Marie Sophie, son mari, ses enfants pour nous avoir prété et amené les ânes. Merci aussi à tous ceux que j'oublie, télé draille, sono Saint Germain, SNUIPP et FSU, service d'ordre et notre "homme en noir dans un voiture noire" qui se reconnaitra......et bonne nuit. A demain les enfants, vous avez eu une bonne leçon d'instruction civique.. Jean Pierre

Bulletin de presse rédigé au lendemain de la première journée de l'EDUCATHLON

Bulletin de presse du premier jour de l’Educathlon

L’initiative inédite du Collectif pour la Qualité de l’Education en Cévennes d’organiser l’Educathlon a reçu un écho fort dans les Cévennes. Ce collectif, qui regroupe plusieurs associations de parents d’élèves, des parents individuels, des élus, des enseignants, des professeurs et d’autres personnes, a relié dans la journée de mardi 16 novembre 2010 une douzaine d’établissements d’éducation dans le Sud-est de la Lozère. Dans chaque établissement, des parents d’élèves, des élus, des enseignants, des habitants et des commerçants ont exprimé avec leurs propres mots, l’intérêt d’une éducation de qualité et de proximité pour les Cévennes.
Au total, autour de 150 personnes ont participé durant la journée à cette initiative. Des dizaines de lettres aux Députés, au Sénateur, au Préfet de la part des maires et autres élus, des associations de parents d’élèves et des parents d’élèves individuels, des citoyens, des enfants, des commerçants, des enseignants ont été recueillies. Une pétition a été signée par de nombreux habitants. Des enfants ont également réalisé des dessins.
Tous ces messages portent l’expression personnelle et collective de l’importance du tissu de proximité de l’éducation pour nos enfants, pour nos familles, pour nos villages, pour notre territoire.

Pourquoi ce mouvement ?
L’Assemblée Nationale et le Sénat décident ces jours ci du budget 2011. L’annonce, qu'en Lozère, entre 2011 et 2013, 75 postes sont sur la sellette pour être supprimés dans le cadre du dogme politique du non-remplaçement d’un fonctionnaire sur deux partant en retraite, fait craindre une suppression massive des classes, des postes de professeurs et d’autres personnels attachés à l’éducation, comme les RASED. Les participants réclament au gouvernement et aux élus nationaux la suppression de ce projet.
L’onde de choc vient du constat qu’il n’est pas possible de supprimer autant de postes en Lozère sans attaquer la qualité de l’éducation.
Très inquiétant pour les Cévennes (et pour toute la Lozère) lorsque le gouvernement préconise la fermeture des écoles avec une ou deux classes et les collèges de moins de 300 élèves.
Cette politique est critiquée par tous, parce qu’elle condamne à mort, non seulement beaucoup d’écoles maternelles et écoles primaires et presque tous les collèges, mais entraîne des effets de désertification de nombreuses communes avec elle.
Le Collectif constate, en plus, que des garanties données dans le passé, par exemple du maintien de 3 classes à St. Etienne Vallée Française, ne valent absolument rien parce que l’Inspecteur a supprimé la troisième classe. En fait, ce sont les parents avec des instituteurs à la retraite qui remplissent le devoir de l’Etat dans cette commune.

L’Educathlon a permis d’alerté tout un territoire sur le danger de voir son éducation se dégrader. Les échanges pendant cet Educathlon et les lettres font ressortir beaucoup d’arguments POUR le maintien et l’amélioration d’une éducation de qualité et de proximité dans les Cévennes.
« L’aménagement du territoire commence par le maintien des services publics » explique un maire. Un autre exprime sa crainte ainsi : « Le projet de suppression risque d’entraîner la fermeture des petites écoles à classe unique, d’affecter la qualité de notre collège au Collet de Dèze et donc de diminuer l’attractivité de notre territoire pour les jeunes actifs ayant des enfants ».
« Trop souvent une logique à court terme minimise les effectifs alors que le nombre d’élèves ne peut qu’augmenter avec l’implantation actuelle par la commune d'un lotissement de 24 unités d’habitations », disent les parents d’élèves, les commerçants et le maire d’un autre village.
Le président d’une Communauté de Communes fait connaître les efforts pour une revitalisation de son territoire par l’installation de familles nouvelles et d'activités économiques. « Mais cette revitalisation n’aura aucune chance d’aboutir si le tissu des services nécessaires à la vie quotidienne n’est pas maintenu : services de santé, écoles, services postaux, gendarmerie, maintenance des réseaux (électricité, téléphone, haut débit, voirie…..). »
Un enseignant souligne l’importance de l’école pour la vie sociale et culturelle dans un village.
Une association de Parents d’Elèves stipule également l’importance de nos écoles pour le réseau social des enfants et pour leur socialisation.
Un parent signale que tous les services normaux (bibliothèque, gymnase, piscine, salles de concerts ou de cinéma) sont déjà très éloignés. Eloigner aussi l’éducation, ça devient trop.
Les parents d’élèves d’un collège font le lien entre les écoles primaires et leur collège : « … les écoles rurales éduquent nos futurs collégiens ».

A la fin de ce premier jour, une quarantaine de parents, d’élus et d’enseignants se sont réunis à Florac pour constater la richesse des échanges de cette journée et que beaucoup d’arguments avancés pour supprimer ici et là des postes dans le passé n’étaient pas valables. Il est évoquer également l’incohérence d’une politique qui investit des millions d’euros dans la revitalisation rurale (routes à 4 voies, haut débit, investissements économiques) et qui supprime en même temps des postes qui ne coûtent que quelques dizaines de milliers d’euros par an dans un service primordial comme l’éducation.

L’Educathlon se poursuit mercredi 17 novembre avec la remise de toutes ces lettres au Préfet, aux Députés et au Sénateur par un bon nombre de participants avec des ânes, des chèvres, en courant, en vélo ou en voiture.

Le Collectif « Pour la qualité de l’éducation en Cévennes »

Contacts :
Cathy Baulès, présidente de l’Association de Parents d’Elèves du collège de St. Etienne Vallée Française, tél. 0466312291, cbaules@gmail.com
Jur Jacobs, président de l’Association de Parents d’Elèves « Avenir et Education en Cévennes », tél. 04 66 45 52 43, ape-aec@la-combe.com
Angélique Meynadier et Mygleen Lequeffrinec, pour le collectif des parents d’élèves de l’école primaire de St Etienne Vallée Française, tél. 04 66 45 92 53, didier.meynadier@sfr.fr et, 04 66 65 20 59, mygleen.renaud@orange.fr
Aurore Bounan, pour le collectif des parents de Florac, tél. 04 66 31 10 17, famillebounan@yahoo.fr

mardi 16 novembre 2010

Suite de l'EDUCATHLON















Suite du reportage.
A Sainte Croix, des parents et des élus nous attendent (Sainte Croix, Molezon). Jean Jacques arrive. Nous plaçons nos affiches, posons pour la postérité et les parents nous remettent le cinquième levier.
Ensuite, compte tenu de la température, nous allons manger dans une salle municipale.Deux élus représentent Sainte Croix. Michèle Manoa, Maire et conseillère générale, retenue à Mende pour le CDEN, nous rejoindra l'après midi à Florac.

A 14h départ vers Barre des Cévennes. Un élu nous attend (le maire est absent). Nous visitons l'école, parlons avec les personnes présentes, buvons le café, et départ sur Florac.Le vent souffle fort, et nous allons nous abriter dans un café. Robert range toutes les lettres qui nous ont été remises, Jurs prépare le point presse sur son Ordi.Nous mangeons les gâteaux offerts par Maguy.

Ensuite, rendez vous devant l'école de Florac. Nous affichons nos revendications, parlons un peu et enfin réunion à l'école maternelle. Le débat sera très riche. De nombreuses personnes prennent la parole. Jurs fera une synthèse de cette rencontre à laquelle s'est jointe Catherine Rothenberger, qui a rédigé une thèse sur l'école rurale.

Participation timide à Florac, mais il est vrai que les pressions de l'inpectrice de Florac ont été fortes.Pour ne déranger aucun collègue, je ne donnerai pas de détail, mais je trouve cette façon d'agir peu digne....ces derniers temps, ce mot me semble fort bien adapté aux personnels qui dirigent nos services publics.

EDUCATHLON Mardi 16 Novembre












Quelques petites nouvelles et surtout beaucoup de photos.
Tout d'abord début à 8h devant le collège, avec remise d'un courrier par les enseignants et de leur levier. Puis c'est le tour des parents du primaire de remettre une grosse enveloppe bien remplie et un second levier....Grand merci à Sylvette qui garde la classe de Jean Pierre toute la journée. Plusieurs élus, Michel, Noël Maguy, Jean Pierre. Puis c'est le départ sur St Germain, Jean Jacques et Oliver en course à pied, Jean Pierre à VTT.

A Saint germain de nombreux parents nous attendent et nous offrent le café. Ils nous remettent leur levier. Deux adjoints représentent le maire et prennent la parole. Ensuite nous avons droit avec les élus à une visite de l'école.

Départ 11h pour Saint Martin de Lansuscle. Le maire, président de la communauté de communes est présent et nous assure de son soutien. Nous visitons également l'école.
Départ 12h pour Sainte Croix....Jean Jacques arrive après 32 km de course à pied...A 65 ans, Bravo!!!!!

La suite dans un prochain message.